7 Jours

«Ce sont des émotions en montagnes russes»

Après Star Académie et La Voix, le chanteur a décidé de tenter sa chance à The Voice, en France. Et même s’il a été éliminé lors de la deuxième étape (appelée l’Audition finale), il garde un bon souvenir de son passage à l’émission.

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Simon, pourquoi as-tu décidé de tenter ta chance dans un autre concours télévisé?

J’essaie différente­s choses pour donner un petit kick à ma carrière, car ce n’est pas toujours facile de percer. L’équipe de l’émission m’avait contacté l’an dernier, mais j’avais refusé de participer, parce que je trouvais qu’on avait assez vu ma face dans les concours télévisés. Je l’ai toutefois regretté par la suite. Finalement, la production est revenue à la charge cette année.

Est-ce difficile de participer à de tels concours?

Disons que ça fait vivre des émotions en montagnes russes. Il y a des hauts, mais aussi des bas. Dans le cas de la France, je me suis dit que je devais en profiter. J’avais l’occasion de mettre les pieds en Europe pour la première fois alors, même si ça ne fonctionna­it pas, j’allais au moins voir Paris.

Étais-tu nerveux avant ton audition?

Oui, surtout que, en France, beaucoup de candidats interprète­nt de grandes chansons françaises. Moi, j’arrivais avec un style vraiment différent, alors j’avais peur de peutêtre trop détonner. Finalement, j’ai eu une belle surprise en voyant des fauteuils se retourner.

Pourquoi as-tu choisi Mika?

Lorsque j’ai fait Star Académie, Mika

était un des invités lors des galas du dimanche, et j’ai eu la chance de chanter avec lui. J’ai donc eu envie de me joindre à son équipe. Il ne m’a pas reconnu sur le coup. Disons que j’ai beaucoup changé. J’ai plus l’air d’un homme, maintenant.

Quel souvenir gardes-tu de ton passage à Star Académie?

Ç’a été une belle mais trop courte aventure. Cela dit, je suis content de voir des candidats de mon année réussir dans le domaine de la musique. Je pense à Andréanne A. Mallette et à Olivier Dion, par exemple. Je suis fier d’eux, et j’espère en faire autant prochainem­ent.

As-tu déjà songé à faire complèteme­nt autre chose?

C’est certain que ça me passe souvent par la tête... Je suis parfois découragé de voir que les choses ne bougent pas pour moi. Du moins, pas autant que je le voudrais. J’ai déjà voulu faire autre chose, mais j’en suis incapable: je ne peux pas me passer de la scène ni de la musique.

Parviens-tu à gagner ta vie dans l’industrie musicale?

Oui, mais il faut dire que j’ai plusieurs projets qui roulent en ce moment. Par exemple, je fais partie du groupe Les Brothers, dans lequel je partage la scène avec mes amis Jason Roy Léveillée, Maxime DesbiensTr­emblay, Jonny Arsenault et Dominic Dagenais. J’ai aussi sorti un single récemment, qui a pour titre C’est écrit dans le ciel.

«Je ne peux pas me passer de la scène ni de la musique.»

Sur le plan personnel, nous avons appris il y a quelque temps que tu avais divorcé de Katerie Coulombe...

Oui; ça s’est terminé lorsque je suis revenu de Paris. Nous avons vendu notre condo et sommes partis chacun de notre côté. Ç’a été un choc pour moi; je ne voulais pas que ça finisse ainsi. Je l’aime toujours, mais je dois accepter la situation.

Qu’est-il arrivé?

Je voulais que ma carrière explose enfin, donc j’ai mis beaucoup de temps là-dessus. L’année dernière, j’ai donné 110 spectacles. Disons que ça fait beaucoup de temps passé loin de la maison. J’étais souvent absent, et je comprends maintenant qu’elle en ait eu assez. Je le regrette, c’est certain. Je ne vais pas arrêter de l’aimer du jour au lendemain...

Tu partiras bientôt pour le Pérou, où tu séjournera­s quelques semaines. Pourquoi?

J’ai besoin de changer d’air afin de me recentrer et de savoir ce que je veux vraiment dans la vie. Je pense que ce sera bénéfique de passer du temps seul avec moi-même.

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Lors de son Audition à l’aveugle, Simon a charmé le public français avec son interpréta­tion de la pièce Skin, de Rag’n’Bone Man.

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