Bathurst: d’autres rues pourraient devenir accessibles aux VTT
La Fédération des véhicules tout-terrain du Nouveau-Brunswick a déposé une autre requête auprès de la Ville de Bathurst pour circuler sur davantage de rues.
Il y a un mois, les autorités municipales ont accepté que les véhicules tout-terrain (VTT) se déplacent dans la partie Est jusqu’au centre-ville, soit de la rue Bridge à la rue Main. Bathurst est maintenant en attente de l’approbation du gouvernement provincial pour promulguer son arrêté à cet effet.
Dans le même temps, l’organisation de VTT pousse pour que ses engins accèdent à la section Sud de la municipalité, soit l’avenue King, la Basin, la promenade Riverside et la rue West.
«Ça va établir la connexion entre notre sentier à Beresford et l’autre qui nous amène à Bathurst Est. À partir de la rue West, nous resterions du côté Est de la route 11 jusqu’à Beresford. C’est un projet de 350 000 $ qui va inclure les deux autres groupes de sentiers (motoneigistes et pédestres). Sur une distance de 5,26 km, entre le pont de la rivière Tetagouche et le chemin Morrison, nous planifions bâtir deux sentiers paral- lèles, dont 2,84 km seront utilisés par les non-motorisés l’été et l’hiver par les motoneigistes», a détaillé Jacques Ouellette, le coordonnateur du développement au sein de la Fédération des VTT du N.-B.
Une proposition de circulation sur la rue St. Anne est également sur la table pour rejoindre deux hôtels situés sur l’avenue St. Peter. «Il n’est pas question de rouler sur la St. Peter, mais sur la St. Anne, parce que la vitesse y est réduite, c’est une trois voies et non une quatre voies. Nous tomberions sur la rue Chaleur et pour finir, nous prendrions la Picot. C’est un parcours de 4,30 km», a indiqué Jacques Ouellette.
«Nous ne parlons pas d’invasion de VTT, mais d’accès pour nos membres locaux et les touristes qui veulent venir dans la région. Nous savons que des commerçants sur la St. Anne souhaitent nous voir là», précise-t-il.
Les élus n’ont pas encore statué sur ces nouvelles demandes, mais y sont très réceptifs, vu que l’industrie est en pleine croissance.
Des citoyens sont tout de même frileux à l’idée de partager la route avec des vététistes. «Les gens sont préoccupés et nous avons besoin de les sécuriser en leur disant qu’il y a des règlements à suivre et que ce sera contrôlé», a soulevé la conseillère municipale Anne-Marie Gammon.
Depuis deux ans, un arrêté municipal autorise les véhicules hors route à traverser la rue Bridge et la promenade Rough Waters, de même que l’avenue Miramichi.
«Des commerçants m’ont dit que certains jours, une vingtaine de machines sont devant leurs portes et que même si le stationnement est plein de véhicules, aucun incident n’est survenu jusqu’à présent», souligne le maire Stephen Brunet.
L’organisme ne cesse de rappeler que son industrie engendre d’importantes retombées économiques et que pour attirer le tourisme de ce genre, il faut étendre les sentiers.