Acadie Nouvelle

Une course à trois à la mairie de Saint-André

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Une course impliquant trois candidats à la mairie se dessine dans la Communauté rurale de Saint-André. Sébastien Lachance

Les électeurs de l’endroit se rendront aux urnes le 23 octobre afin de désigner un successeur au maire démissionn­aire Allain Desjardins, qui avait quitté ses fonctions en juin après cinq années à la tête de la communauté rurale.

Rosaire Cyr, Marcel Levesque et Étienne Parent ont tous rempli et remis leur déclaratio­n de candidatur­e à Élections NB et pourront ainsi voir leur nom figurer sur les bulletins de vote.

Le maire par intérim, Michel Lavoie, a donc renoncé à briguer la mairie de la communauté rurale et retrouvera son siège de simple conseiller municipal au lendemain du jour d’élections complément­aires à travers la province.

«Avec de jeunes enfants et mon emploi, j’estime ne pas avoir toute la flexibilit­é pour bien remplir les tâches de maire. Ce fut une belle expérience durant quelques mois, mais ça demande beaucoup de travail», a expliqué le principal intéressé.

Sans ouvertemen­t donner son appui à l’un des trois candidats en lice, Michel Lavoie dit souhaiter que le prochain maire fasse preuve de leadership et soit pleinement dédié à sa communauté.

Après un coup de sonde rapide de l’Acadie Nouvelle auprès de quelques habitués de la scène municipale à Saint-André, il appert que le candidat Marcel Levesque détiendrai­t une bonne longueur d’avance sur les autres aspirants à la mairie.

«Ça prend un bon leadership, affirme à son tour celui qui a été conseiller municipal et maire adjoint de 2012 à 2016. Il y a des feux à éteindre et un bateau à mener à bon port.»

Le candidat à la mairie fait ainsi référence à quelques épisodes qui ont secoué la Communauté rurale de Saint-André au cours des deux dernières années, dont le départ forcé du chef des pompiers, la démission du maire et de plusieurs conseiller­s ainsi que la tenue de plusieurs séances du conseil municipal plutôt houleuses.

Marcel Levesque entend entre autres réviser l’entente de partage de services conclue récemment entre Saint-André et GrandSault avant que celle-ci n’entre en vigueur.

«Pas question de la déchirer, ça peut financière­ment être profitable pour l’ensemble de la communauté. J’aimerais toutefois l’étudier avant de l’imposer aux citoyens», précise-t-il.

Rosaire Cyr se décrit quant à lui comme le candidat du changement. Il affirme vouloir placer les citoyens avant l’appareil municipal.

Candidat défait lors de l’élection municipale de mai 2016, M. Cyr ne correspond pas au portrait type du politicien de carrière.

À l’inverse du politicien en veston-cravate fraîchemen­t sorti du salon de coiffure, ses affiches électorale­s le montrent plutôt montées sur son cheval avec le slogan Vivre et laisser vivre.

«Je veux un meilleur Saint-André où les gens ont leur mot à dire. Je ne suis pas un politicien d’expérience, mais si je suis élu, ça voudra signifier un meilleur futur pour la communauté rurale», explique Rosaire Cyr.

Il n’a pas été possible pour l’Acadie Nouvelle d’obtenir le témoignage du 3e candidat à la mairie, Étienne Parent.

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L’édifice municipal de Saint-André. - Archives

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