Quitter la SANB sans regret
Kevin Arseneau n’a aucun regret d’avoir quitté la présidence de la SANB pour se lancer en politique provinciale, même après avoir essuyé un refus des libéraux pour porter sa candidature à l’investiture dans Kent-Nord. Il ne pouvait passer à côté de cette occasion de représenter son comté à Fredericton. Le temps presse, dit-il, et il a un devoir d’éducation sociale envers la société et l’Acadie, qu’il a tatoué sur le coeur. L’Acadie Nouvelle révélait en exclusivité la semaine dernière l’intention du président intérimaire de la SANB, Joey Couturier, et de l’Anglophone Rights Association de se rencontrer pour mieux se comprendre. Invité à commenter la décision, l’ancien président se dit favorable à cette avenue. Les relations entre les francophones et les anglophones pourraient en bénéficier, dit-il, mais sous certaines conditions. «Il faudra juste s’assurer que l’angle de la rencontre soit d’assurer une meilleure compréhension de l’importance de la Loi sur les langues officielles pour les francophones auprès de l’association anglophone.» Kevin Arseneau constate certains enjeux où les deux associations pourraient travailler de concert, comme pour favoriser l’apprentissage du français dans les écoles anglophones. «Contrairement à certains qui ont été très rapides à rejeter cette idée, je suis très ouvert à ce qu’on rencontre le groupe anglophone. Je crois que si c’est bien fait, que nous pourrions régler beaucoup de problèmes et mettre fin à certaines tensions. Pourquoi pas?» - AD