ALICIA MOFFET

Aller à la rencontre d’ALICIA l’artiste, c’est MOFFET, découvrir une fille instinctive et ultra-ambitieuse. Entretien avec une autrice-compositrice-interprète qui choisit de voir grand.

Lancer un album au temps de la pandémie...

Quels sentiments t’habitent lorsque tu penses à la sortie de ton EP Billie Ave., sur lequel tu travailles depuis un moment déjà?

Je suis vraiment confiante. J’en ai écrit toutes les chansons. Ça va paraître quétaine ce que je vais dire, mais elles viennent toutes du coeur. Je n’ai pas essayé de faire un bon album; j’ai juste fait ce que je ressentais. Ça doit être pour ça que je suis aussi fière du résultat.

Qu’est-ce qui a retardé ton processus créatif?

Ça a pris du temps parce que je suis une artiste indépendante et que je finance l’album de ma poche. Mais en plus des raisons monétaires, j’ai aussi dû tenir compte de ma grossesse, car je ne me voyais pas lancer mon EP enceinte. Et je suis aussi très instinctive. Je déteste qu’on force les choses. Quand on était en studio – mon producteur, Bynon, et moi –, on suivait vraiment mes feelings. Lorsque ça ne fonctionnait pas, on s’arrêtait et on reprenait un autre jour. Il n’y avait pas de stress.

Est-ce que le fait d’être mère t’amène à entrevoir ta carrière musicale différemment?

Évidemment. Parce que ma passion numéro 1 dans la vie, en ce moment, c’est d’être maman. Billie ne fait que me motiver dans ma carrière. Je n’élève pas ma fille avec un horaire trop fixe. Je veux qu’elle s’habitue à ne pas avoir de routine précise parce que je sais que ça ne sera pas ça, sa vie. Avant qu’elle aille à l’école, je souhaite qu’elle me suive en tournée. Mon chum, Alex, et moi, on a bien de l’ambition; peut-être même que dans cinq ans, Billie pourra venir en tournée... avec son prof!

Tu chantes depuis que tu es toute petite. Il y a quelques années, tu as cessé de faire de la scène. Quand as-tu eu le déclic qui t’a incitée à revenir à la chanson?

Quand j’ai rencontré Alex, ça faisait deux ans que je ne chantais plus que dans mes temps libres. J’avais 19 ans et je ne savais pas par où commencer pour repartir la machine. Et un soir où on a eu une conversation super profonde, il m’a demandé: «Quel est ton plus grand rêve?» et j’ai tout de suite répondu que c’était d’être chanteuse. Et il m’a alors challengée en me demandant pourquoi je ne travaillais pas en ce sens, vu que j’en rêvais tant.

Et à quoi rêves-tu pour les prochaines années?

J’aimerais être sur de grandes scènes de festivals et chanter devant beaucoup de gens. Sinon, ce serait de faire la première partie d’un artiste international. C’est à suivre, mais ça serait vraiment dans mes plans.

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