QUELQUES ÉCLAIRCISSEMENTS SUR LA QUESTION...
Deux types d’approches L’intervention d’un jour s’effectue habituellement sous anesthésie générale, à l’aide de petites incisions abdominales, et permet de pincer ou de cautériser les trompes de Fallope. On peut également les bloquer en effectuant une stérilisation transcervicale, qui ne nécessite ni anesthésie générale ni incision puisqu’elle est pratiquée par voie utérine. Les deux interventions sont couvertes par le Régime de l’assurance maladie du Québec, et dépendent du choix du chirurgien et des installations du centre hospitalier où elles sont pratiquées. Jamais sans risques La ligature tubaire s’effectue en une trentaine de minutes, mais comme toutes les interventions chirurgicales réalisées sous anesthésie générale, elle présente des risques decomplications. C’est permanent Comme l’indique le site de laSociété des obstétriciens et gynécologues du Canada: «La ligature des trompes est considérée comme une intervention permanente, puisqu’elle est coûteuse, difficile et sans garantie.» Des regrets? Onpeut déligaturer les trompes, mais cette intervention délicate comporte de nombreux risques et un taux d’échec non négligeable. D’autres solutions Selon les experts, le stérilet s’avère légèrement plus efficace que la ligature des trompes. De plus, le stérilet réduit le saignement abondant pendant les règles et constitue une méthode contraceptive qu’on peut interrompre en tout temps. Quant à la vasectomie, elle est considérée comme étant la meilleure méthode, avec un taux d’échec minime de 1 sur 2000. De plus, c’est une procédure rapide et infiniment peu risquée. Qu’en penser? La décision vous revient, à vous et à vous seule. «Une fois qu’un médecin a présenté les risques et les bienfaits à sa patiente, c’est à cette dernière de trancher», affirme la Dre Amanda Black, professeure au département d’obstétrique et gynécologie à l’Université d’Ottawa et titulaire de la chaire du Programme de sensibilisation à la contraception de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Enfin, la ligature des trompes ne requiert pas le consentement de l’époux, mais elle doit faire l’objet d’une requête auprès d’un gynécologue. Si ce dernier refuse de pratiquer ce type de stérilisation, la Dre Waddington recommande de se faire adresser à un spécialiste de la planification familiale, qui pourrait se montrer plus ouvert à ce genre d’intervention. Pour en savoir plus Fédération du Québec pour le planning des naissances (fqpn.qc.ca) et Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (sogc.org)