Un arrière-grand-père fort influent
Martine Pelletier a grandi dans le village de SaintPacôme dans le Bas-saintLaurent.
« Nous vivions sur une ferme, avec mes parents, Roger Pelletier et Simonne Grondin, mes grands-parents paternels, Honoré Pelletier et Jeanne Lévesques, et mes arrièregrands-parents paternels, Auguste Pelletier et Alice Dione.
« Je me rappelle que tout se faisait en français : les épiceries, l’école. Tous les panneaux étaient en français. Il n’y avait pas un signe d’anglais dans ma vie courante. Lorsque je rendais visite à mes cousins à Montréal, je me souviens que j’avais du mal à comprendre ce qu’ils disaient.
| Dessin animé
« Leur accent était plus marqué que le nôtre. Ils avaient quelques livres en anglais et regardaient des dessins animés en anglais. Une partie de leur vie se déroulait en anglais. Montréal était décidément beaucoup plus bilingue que Saint-pacôme!
« Mon arrière-grand-père, Auguste, avait appris l’anglais en partant aux États-unis dans sa jeunesse. Il me conseillait souvent d’apprendre l’anglais, de regarder la télé en anglais, de lire en anglais pour avoir toujours cet atout dans ma vie.
« En fait, je pense que j’ai grandi avec cette pensée, qui ne m’a jamais réellement quittée. C’est ce qui m’a poussée à mon adolescence à partir au Tennessee, à poursuivre mes études en anglais et très certainement à partir du Québec pour une province plus anglophone. »