La Liberté

UN SALON AU SERVICE DES AUTRES

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Au début du XXe siècle, le charpentie­r Antoine Desjardins s’installe à Winnipeg avec son fils, Charles. Originaire­s de Montréal, les Desjardins s’établissen­t à Saint-Boniface, sur le boulevard Provencher. À cette époque, on demande aux charpentie­rs de construire les cercueils, et Antoine propose ses services. C’est ainsi que commence l’histoire du Salon mortuaire Desjardins.

funéraire,Depuis plus travailled­e 20 fort ans, pour Lynette conserver l’image de marque du salonLafre­nière Buchanan, la directrice centenaire. « J’ai commencé à travailler chez Desjardins, et je n’en suis jamais partie. J’ai toujours aimé aider les autres. Être capable de les assister dans des temps si pénibles de leur vie me donne du réconfort à moi aussi. »

Racheté en 1984 par l’entreprise Arbor Memorial, originaire de l’Ontario, le Salon mortuaire Desjardins est parvenu à conserver son atmosphère de « petit salon » et son attachemen­t à la communauté manitobain­e. « Lorsque les familles arrivent dans notre foyer, elles se sentent chez elles. Tous les employyés du salon font du bénévolat dans la communauté. Certains sont bénéévoles chez Mothers Against Drunk Driving (MADD), d’autres dans les garderies ou dans les écoles. Je suis bénévole auprès de Palliative Care Manitoba depuis plus de 15 ans. »

dans Cette les visibilité momentsdes employésdi­fficiles qui dansla communauté est importante, car enntourent un décès, il est important de retrouver des visages familiers. « La clientèle vient nous voir dans des moments de désespoir. Nous voulons qu’ils nous fassent confiance pour nous occuper des arrangemme­nts. Quand ils reconnaiss­ent les visages des membres du personneel, ils sont plus à l’aise avec nous. »

L’entreprise Arbor Memorial tientcompt­e du bilinguism­e du Canada et fait l’effort pour que le français reste présent dans ses salons.

Cet du salon effort mortuaire. linguistiq­ue« Nousest récompeens­é, comme le prouve la clientèled­esserrvons les communauté­s religieuse­s francophon­es, et nous avons des familles de toutes origines, anglophone­s et francophon­es. Bien que la plupart de nos employés soient anglophone­s, ils sont polyvalent­s et savent comment fonctionne un service en français. Nous pouvonns donc proposer un service tout en français ou un service bilingue en plus des services anglophone­s. »

Le salon reçoit notamment une demande très importante de services en français dans les communauté­s rrurales. « Nous travaillon­s beaucoup en français dans les communauté­és comme Sainte-Agathe, SainteLore­tte. Anne, Saint-Pierre ou encore Lorette Nos services sont aussi demandés dans les communauté­s francophon­es de la Saskatchew­an et de l’Ontario. »

L’entreprise Desjardins a fêté ses 100 ans en 2006. Une longévité due à la qualité de ses services, mais aaussi au travail de son personnel et au soutien de la communauté. « Les gens sont contents des services qu’ils reçoivent et nous faisons ensorte de toujours les améliorer en s’adaptant à ce que veut la société d’aujourd’hui. »

J’ai commencé à travailler chez Desjardins, et je n’en suis jamais partie. J’ai toujours aimé aider les autres. Être capable de les assister dans des temps si pénibles de leur vie me donne du réconfort à moi aussi. - LYNETTE LAFRENIÈRE BUCHANAN

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