Le Devoir

L’exemple de la SOCAN

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Autre gala, autres résultats : au début octobre, la SOCAN a choisi d’accorder lors de son gala annuel le titre de « classique » à treize chansons qui avaient la particular­ité d’avoir été portées par des femmes. Un geste volontaire qui s’inscrit dans une volonté plus large, dit la directrice des affaires du Québec, Geneviève Côté. « On a réfléchi pour se forcer, chaque fois qu’une décision éditoriale est possible dans ce qu’on fait, à se demander si on peut trouver une fille pour faire ça : participer à un panel, écrire un texte pour notre magazine… » Parce que les constats faits autour du gala de l’ADISQ 2018 reposent sur une problémati­que plus large, pense Mme Côté. « Pour faire apparaître des filles en bout de liste — dans les galas —, il faut une mise en valeur à la radio, à la télé, partout. C’est normal que les filles ne ressortent pas dans les recensions si on ne les voit pas. »

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