Le Journal de Montreal - Weekend
UN P’TIT PEU DU QUÉBEC LÀ-DEDANS
Vous souvenez-vous du fameux Zou Bi
sou Bisou que tous ont chantonné après la reprise de Jessica Paré dans le premier épisode de Mad Men 5? C’était il y a un peu plus d’un an. Cette scène d’anniversaire sexy a littéralement propulsé l’actrice québécoise, apparue dans la saison précédente, au sommet des stars de la télévision hollywoodienne. Elle est désormais une icône de style et une actrice convoitée.
Dans la 5e saison qui débute cette semaine en français à Télé-Québec, Megan, rôle qu’elle défend avec justesse, est un des pivots principaux, éclipsant même son mari, Don, dépassé par les excès de liberté de sa muse dans des années 60 en plein changement. « Mad Men représente bien les mouvements de société des années 50-60 dans une société très près de la nôtre. En plus, le domaine publicitaire est un milieu exci- tant qui a un grand pouvoir d’attraction», explique Geneviève Royer, directrice des acquisitions à Télé-Québec.
En cinq saisons, les cotes d’écoute de l’émission culte, qui a connu un départ timide sur une chaîne câblée bénéficiant toutefois d’un succès d’estime très rapide, ne cessent d’augmenter tant chez nos voisins que chez nous. Et le fait d’y voir une actrice québécoise, Jessica Paré, y tenir un des rôles principaux contribue-t-il à attirer plus de téléspectateurs? «Ça fait beaucoup jaser c’est évident, avoue Geneviève Royer. On est toujours content quand quelqu’un réussit à percer au-delà de notre marché. En plus, son personnage est croustillant et se déploie de belle façon tout au long de la saison.»