Le Journal de Montreal - Weekend

CE QU’ILS ONT DIT

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Macha Grenon: «Même si c’était son premier film de fiction, j’ai eu le sentiment que Guillaume (Sylvestre) avait toujours travaillé avec des acteurs. J’ai tourné dans plusieurs premiers films alors je sais qu’on peut s’attendre à tout. Mais Guillaume était d’un calme impression­nant. Il ne parle pas s’il n’a rien à dire, mais il sait exactement ce qu’il

veut et il inclut beaucoup les gens autour de lui dans son processus créatif. Il dirige son équipe en se servant bien de toutes les forces en sa présence. »

Benoît Gouin: «Les personnage­s du film sont confrontés à ce qu’il y a de beau, mais aussi de difficile dans la vie. Ils prennent des vacances en famille pour se reposer et se retrouver. Mais comme dans la vie, il y a du beau et du moins beau. Et le moins beau surgit comme un orage. Et ça les prend de cours. C’est une onde de choc dont personne ne se remettra.»

Marianne Fortier: «Je suis chanceuse parce que mes trois rôles importants au cinéma sont arrivés à des moments significat­ifs de ma vie.

Aurore (de Luc Dionne) était vraiment pendant l’enfance. Maman est chez le coiffeur (de Léa Pool) marquait le passage de l’enfance à l’adolescenc­e alors que Premier amour, c’est un peu le passage de l’adolescenc­e à l’âge adulte. »

Loïc Esteves: «J’ai rencontré Guillaume (Sylvestre) à plusieurs reprises avant le tournage pour qu’il m’explique vraiment ce qu’il voulait. Il avait une vision très claire et précise de ce qu’il cherchait. Ça faisait longtemps qu’il travaillai­t sur son scénario. Il m’a dit ce qu’il cherchait, mais en m’encouragea­nt aussi à ajouter ma touche personnell­e, en m’inspirant de mes émotions.»

Guillaume Sylvestre: «J’ai découvert Marianne (Fortier) dans le film

Maman est chez le coiffeur. À 15 ans seulement, elle jouait avec une telle nuance. Je travaillai­s déjà sur une première version de Premier

Amour et je me suis dit tout de suite: “Ok, c’est elle qu’il faut pour le rôle.” Quant à Loïc (Esteves), je l’ai découvert en audi- tion. Il n’avait jamais joué au cinéma et je tenais à cela. Je cherchais aussi un garçon qui était vraiment au début de l’adolescenc­e et à la fin de l’enfance. Il était juste parfait pour le rôle et c’était au bon moment. Je le regarde aujourd’hui, un an plus tard, et il serait déjà trop vieux pour jouer cela.»

Denise Robert: «Guillaume (Sylvestre) a énormément de talent. On l’avait vu

dans Durs à cuire, qui amenait quelque chose d’effervesce­nt dans le

documentai­re. Avec Pre

mier amour, il démontre un talent réel. Il a une belle sensibilit­é, une belle plume, et il est très intelligen­t et raffiné.»

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