Le Journal de Montreal - Weekend

LE CIRQUE DE CLOISONNE

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La mise sur pied d’une production comme Le music-hall de la Baronne aura été une aventure pleine de défis pour ses créateurs. En effet, l’unicité de son univers les a amenés à se creuser la tête afin de proposer un spectacle fluide dans lequel les discipline­s fusionnent.

Vanessa Guimond Le Journal de Montréal

«Le défi, ça a vraiment été d’intégrer l’aspect variétés au monde du cirque, a expliqué Denis Bouchard. Il ne fallait pas que nos personnage­s deviennent des transition­s entre les numéros de cirque. Il fallait réussir à intégrer les artistes dans tous les univers.»

Pour le metteur en scène, il ne s’agit pas d’une première incursion dans l’univers des arts du cirque puisqu’il a déjà travaillé avec le Cirque Éloize dans le cadre de divers événements spéciaux, dont le Match des Étoiles de la LNH qui a eu lieu au Centre Bell, en 2009. Il est donc conscient du défi que représente l’adaptation d’un numéro par rapport à l’endroit où il est présenté.

«Les artistes doivent s’adapter aux contrainte­s que nous leur donnons, c’est certain, a-t-il admis. Par contre, de travailler avec des acrobates, ça nous donne encore plus de possibilit­és au niveau de la mise en scène. Ça transforme notre spectacle en un terrain de jeu

extraordin­aire.»

DEUX PROJETS

Rémy Girard, quant à lui, baigne dans le monde du cirque depuis plusieurs mois déjà. En plus de travailler sur Le

music-hall de la Baronne, l’acteur fait partie de la distributi­on du Murmure du

coquelicot, pièce écrite par Sébastien Soldevila, cofondateu­r des 7 doigts de la main. La production, qui mettra également en valeur les arts du cirque, sera présentée au Théâtre du Nouveau Monde cet automne.

«C’est un autre monde puisque je suis vraiment un acteur dans Le murmure

du coquelicot, a affirmé Rémy Girard. Nous avons commencé à travailler sur le projet au mois de novembre. C’est vraiment un hasard que les deux spectacles arrivent dans mon parcours comme ça, l’un à la suite de l’autre.»

L’artiste soutient que l’arrivée de ces projets dans son parcours reflète la tendance qui veut que les arts du cirque se décloisonn­ent.

«Le cirque, avec Éloize et Les 7 doigts de la Main, s’est transposé sur scène. Nous ne sommes plus dans les chapiteaux. C’est donc normal que d’autres artistes de scène s’intègrent peu à peu à ce milieu. Nous n’avons pas fini d’assister à de telles collaborat­ions.»

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CHANTAL POIRIER ET TZARA MAUD
PHOTOS LE JOURNAL DE MONTRÉAL, CHANTAL POIRIER ET TZARA MAUD

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