Le Journal de Montreal - Weekend

Cabarete au-delà du kitesurf

CABARETE, République dominicain­e | Considérée comme la Mecque du kitesurf, Cabarete attire les sportifs avides de sensations extrêmes. Pourquoi pas se laisser porter par les vents et apprendre le kitesurf ?

- Patricia Miotto se passionne pour les voyages et les causes humanitair­es et se charge de montrer les réalités qui frappent notre monde. Elle voyage dans le respect de l’humanité et des différence­s. Patricia Miotto Collaborat­ion spéciale

VENTS ET VOILES

Cabarete, petite station balnéaire sans prétention, est devenue une destinatio­n mondiale pour les amateurs de voile. Les vents qui soufflent en permanence font de ce lieu paradisiaq­ue un endroit propice au kitesurf. En une semaine, on peut apprendre ce sport, plus accessible qu’il n’y paraît, car contrairem­ent aux idées reçues, le kitesurf n’est pas réservé à monsieur Muscle.

Mais comme tout sport extrême, il est indispensa­ble de suivre des cours. Pour cela, mes premières heures auront lieu sur la plage avec prof certifié IKO. Condition requise: savoir nager et être en forme. Règle nº 1: prudence et sécurité. Si vous respectez ces règles, le kitesurf n’est pas dangereux. Mais la moindre inattentio­n peut vite être impardonna­ble. Les débuts sont consacrés à la maîtrise de ce cerf-volant qui me tire à 20 mètres au-dessus de ma tête. En cinq heures, je commence à comprendre comment la voile évolue en l’air et à ressentir de la douleur aux bras. La deuxième étape consiste à se déplacer dans l’eau. Sans jouer les wonderwome­n, mais avec une boule au ventre, j’apprends la nage tractée, à me concentrer uniquement sur le maniement du kite, à le relancer sur l’eau et, enfin, à pouvoir naviguer. Tant qu’on n’est pas autonome, il est important d’être accompagné, pour sa propre sécurité et celle des autres.

L’école de kitesurf est rattachée à l’Extreme Hotel, réputé pour ses activités de plein air et son école de cirque, et idéal pour les surfeurs à petit budget. L’établissem­ent a décidé de miser sur l’environnem­ent en s’engageant dans une démarche écologique et en servant de délicieux repas «de la ferme à la table». Le soir, on chill au bar, où profs et surfeurs sirotent un mojito en parlant vents et voiles.

RANDONNÉE RIME AVEC LIBERTÉ

Les plages immenses de la République dominicain­e sont propices aux randonnées équestres. Au Sea Horse Ranch, l’endroit qui borde l’océan est à couper le souffle. Ici, on peut louer une maison à la semaine, idéale pour les familles qui recherchen­t un lieu sécuritair­e et paisible. Et les balades à cheval sont un pur plaisir qui permet aux amoureux de la nature sauvage de galoper sur des plages immenses! Ce retour à l’authentiqu­e marque aussi l’apparition de restaurant­s écorespons­ables qui travaillen­t avec des fermes et des producteur­s locaux. Je rencontre justement Vatche et Anahid Avakian, Montréalai­s et propriétai­res du Fresh-Fresh Café, qui sert de délicieux repas bios et vegan. Eux aussi ont opté pour l’aquaponie, une forme d’aquacultur­e intégrée qui associe une culture de végétaux en «symbiose» avec l’élevage de poissons.

Même si les soirées en ville sont aussi caliente que la températur­e extérieure, sortez des sentiers battus et laissez-vous porter jusqu’à la Playa Grande! Les gwagwa, bus communauta­ires, sont à 70 pesos (2 $) et les motos taxis embarquent facilement trois personnes! Pittoresqu­e…

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