Le Journal de Montreal - Weekend

LA RÉVÉLATION

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C’est une grande histoire d’amour que vit Nanette Workman avec le public québécois depuis plus de 50 ans. Arrivée de New York en mars 1966, à la demande de son complice Tony Roman, la chanteuse s’est tout de suite sentie la bienvenue dans la Belle Province.

«Quand je suis arrivée, je ne parlais pas français. Déjà, c’était quelque chose, mais on se débrouilla­it bien puisque notre entourage était bilingue, a-t-elle expliqué en entrevue. C’était très excitant d’être témoin de tout ce qui se passait à ce moment-là.»

La chanteuse, qui a été sacrée découverte de l’année au Gala des artistes en 1967, a enregistré un disque dès son arrivée chez nous. Les spectacles se sont rapidement enchaînés, puis il y a eu Fleurs

d’amour, fleurs d’amitié, l’émission diffusée à Radio-Canada qu’elle a pilotée avec Tony Roman.

«Tony était un bon manager, a-t-elle souligné. Il a su quoi faire. J’ai été reçue chaleureus­ement par les Québécois, mais moi aussi, je les ai adoptés. Je ne voulais plus retourner aux États-Unis.»

C’est parce que la période de l’Expo a été marquante dans sa carrière que Nanette a accepté de se joindre à l’équipe d’Un jour, un jour: Expo 67 –

50 ans, spectacle qui sera présenté au Cabaret du Casino de Montréal à compter du 5 juillet.

«J’ai une réelle connexion avec l’Expo, surtout à cause de Fleurs d’amour, fleurs d’amitié, qui était très populaire, à l’époque, a dit l’artiste. L’année 1967, ça représente mon arrivée au Québec. C’était un choix évident, pour moi.»

En compagnie de quatre autres chanteurs, l’artiste interpréte­ra 50 succès qui ont marqué l’année 1967, dont Natural Woman (Aretha Franklin), All You Need Is Love (The Beatles), C’est

ma chanson (Petula Clark) et, bien sûr, Un jour, un jour (Donald Lautrec).

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