Le Journal de Montreal

Les arguments de la défense, représenté­e par Me Stéphane Beaudoin

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Alain Perreault a rencontré Lyne Massicotte sur le web. Le 17 juillet 2003, la dame de 43 ans de Chambly est venue le visiter à Québec. Elle est partie vers 18 h, après qu’ils aient eu des relations sexuelles.

Aucun élément de preuve ne ressort des expertises effectuées par le service d’identité judiciaire dans le véhicule de Lyne Massicotte et l’appartemen­t d’Alain Perreault.

Le véhicule de Lyne Massicotte a été retrouvé les portes déverrouil­lées dans le Vieux-Québec, en pleine saison touristiqu­e. N’importe qui aurait donc pu y prendre place, durant les trois jours où il a été abandonné.

Alain Perreault était impression­né par le grand patron de l’opération Mr. Big. Quand ce dernier ne croit pas sa version, l’accusé doit en créer une, sans quoi il risque de tout perdre. Il a été «assez vif d’esprit» pour «inventer une histoire» avec les informatio­ns «crédibles» qu’il avait de l’enquête.

Si Alain Perreault avait été coupable, il aurait eu intérêt à dévoiler son crime et à mener les agents doubles jusqu’au corps de Lyne Massicotte pour «effacer les traces». Mais il ne l’a pas fait.

Rien ne prouve qu’Alain Perreault ait consulté les images de pornograph­ie violente retrouvées sur son ordinateur. Il peut s’agir de pop-up, par exemple.

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