Cinq jours à attendre les camions de déneigement
Difficile de se stationner sur le Plateau Mont-Royal
Des résidents du Plateau MontRoyal ont dû chercher du stationnement pendant six jours parce que l’arrondissement indiquait une interdiction de stationner pour que la neige soit ramassée, sans jamais le faire toutefois.
«Déjà, quand la neige est dégagée, c’est difficile de se stationner sur le Plateau, affirme Pierre Gallant. On se cherchait tous des places ailleurs pour ne pas nuire aux travaux de déneigement. Il n’y avait plus de voitures dans la rue.»
Pierre Gallant et ses voisins de la rue de Lanaudière ont dû conjuguer avec des pancartes d’interdiction de stationnement qui étaient posées puis enlevées pendant toute la semaine, alors que rien ne s’effectuait sur la rue.
500 $
Il s’est fait remorquer sa voiture stationnée sur l’avenue Mont-Royal, à défaut d’avoir une place sur sa rue, et s’est fait remettre une contravention de 138 $. Deux jours plus tard, sur une autre rue, un avis a été placé sur son pare-brise l’informant que sa voiture avait été endommagée par les outils de déneigement. En tout, les réparations pour lesquelles il a droit à un dédommagement lui ont coûté près de 500 $.
La neige a seulement été chargée dimanche, d’un seul côté, alors que toute la journée, la neige fondait au soleil. L’autre côté a été fait hier.
Des pancartes d’interdiction de stationnement ont été d’abord été installées mardi dernier pour que la neige soit chargée le mercredi.
Le jeudi matin, la neige qui était censée être chargée la veille était toujours là et il n’y avait plus aucune pancarte, selon M. Gallant. Or, dans l’après-midi, la Ville a remis des affiches d’interdiction de stationner pour vendredi et samedi, et ce, des deux côtés de la rue.
« PETITES PROBLÉMATIQUES »
L’arrondissement reconnaît qu’il y ait eu «quelques petites problématiques» de panneaux orange, retirés puis remis, sans qu’il y ait eu chargement la semaine dernière. Le Plateau a pris la décision d’arrêter de charger 12 heures durant la nuit de mercredi à jeudi dernier pour se concentrer sur le déblaiement. Ce sont les mêmes équipes qui chargent et qui déblaient.
«Quand on a mis les panneaux à 11 h, il était prévu d’interdire de stationner, car il allait y avoir un chargement, soutient Geneviève Allard, relationniste à l’arrondissement. Au cours de la journée, le scénario a changé et il a été décidé de ne plus charger, donc les panneaux ont été enlevés.»
Selon l’arrondissement, les équipes en place ne pouvaient pas travailler samedi, car «ils devaient prendre un repos bien mérité».