Moment pénible pour la famille d’une femme tuée
La mère de Samantha Higgins est sortie en larmes
Le début de l’enquête préliminaire du jeune homme accusé d’avoir tué et démembré sa fiancée Samantha Higgins a été très difficile pour la mère de la victime, qui, à un moment, a dû quitter la salle en larmes.
Visiblement bouleversée par les témoignages relatant les circonstances du décès de sa fille, Vanessa Higgins n’a pas pu retenir ses larmes, hier, au palais de justice de Montréal.
Dès l’ouverture de la salle d’audience, Mme Higgins est arrivée avec une douzaine de proches, tous vêtus d’un t-shirt montrant la jeune femme de 22 ans tuée en juillet 2015. Au dos du t-shirt il était écrit, en anglais, «Justice pour SH».
Nicholas Fontanelli, l’accusé, était pour sa part assis dans le box des accusés, menotté et vêtu d’une chemise à carreaux.
Pour les prochains jours, il écoutera la preuve recueillie par les policiers qui lui a valu des accusations de meurtre prémédité et d’outrage à un cadavre.
DISPARITION
L’histoire avait capté l’attention du public lorsque la jeune femme avait été portée disparue en juillet 2015.
Les proches de la jeune femme avaient retenu leur souffle, mais leur espoir de la retrouver vivante a volé en éclats une semaine plus tard.
TUÉE ET DÉMEMBRÉE
Des parties du corps de la jeune mère de famille venaient d’être retrouvées à Hinchinbrooke, en Montérégie, non loin de la frontière américaine. À l’époque, Fontanelli s’était adressé aux médias pour demander l’aide du public afin de retrouver la défunte, mais c’est lui qui a finalement été arrêté. Il est détenu préventivement depuis un an et demi.
Hier, la mère et une amie de Samantha Higgins ont témoigné, tout comme la soeur de l’accusé. Une vidéo a également été présentée.
Toute la preuve est toutefois frappée d’un interdit de publication à ce stade-ci des procédures. L’enquête préliminaire est prévue pour durer jusqu’à la semaine prochaine.
Au terme des audiences, la juge Louise Villemure devra décider si la preuve présentée par Me Louis Bouthillier, de la Couronne, est suffisante pour justifier la tenue d’un procès.
S’il est reconnu coupable des crimes qui lui sont reprochés, Fontanelli écoperait automatiquement de la prison à vie, sans possibilité de libération avant 25 ans.Il est défendu par le criminaliste Marc Labelle.