Mario Bertrand s’explique
Impliqué dans des transactions qui ont éveillé les soupçons des institutions bancaires de M. Bibeau, Mario Bertrand, ex-chef de cabinet du premier ministre Robert Bourassa, a nié, hier, avoir participé à des activités de financement politique illégal.
«On s’est appuyés et aidés à travers les petites et grandes difficultés de la vie, a-t-il écrit dans un courriel. Mais je n'ai jamais ,ni de près ni de loin, directement ou indirectement, participé à du financement politique. C’est un amalgame faux et détestable.»
M. Bibeau a expliqué qu’un chèque de 135 000 $ déposé sur un de ses comptes, suivi d’un retrait comptant de 40 000 $, était un remboursement de dette de M. Bertrand, en 2011. Quelques semaines plus tard, il prêtait 175 000 $ à M. Bertrand.
«Les échanges financiers entre Bibeau et moi sont du domaine privé, mais je peux vous assurer qu'aucun échange n’a été fait comptant», a dit M. Bertrand.