Mis en cause par l’USADA, l’entraîneur de Mo Farah se défend
LOS ANGELES | (AFP) L’Américain Alberto Salazar, entraîneur de la star de l’athlétisme britannique Mo Farah, a balayé dans la presse les accusations de l’Agence américaine antidopage (USADA) qui, dans un rapport, dénonce ses méthodes controversées. «Nous n’avons rien à cacher et nous ne cachons rien», a expliqué Salazar dans un courriel adressé au quotidien The Oregonian.
«Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, les succès de mes athlètes sont dus à un travail acharné et à leur dévouement», a poursuivi Salazar à la tête d’un groupe d’entraînement baptisé «Oregon Project» et financé par Nike.
«Je crois dans le sport propre, dans une approche méthodique et professionnelle de l’entraînement, Oregon Project ne permettra jamais le dopage, tous ses athlètes ont le devoir de respecter le code mondial antidopage de l’AMA et les règles de l’IAAF», a-t-il assuré.
« SANS PREUVE »
L’ancien marathonien, qui a conduit Farah au doublé 5000/10000 m aux JO-2012 et 2016, a accusé l’Usada d’avoir formulé des «accusations sans preuve».
«J’ai fait plus qu’aucun autre entraîneur pour dissiper les fausses allégations, lorsqu’il n’y a aucune violation. J’ai collaboré pleinement et volontairement avec l’Usada, répondu à toutes les questions sous serment et fourni des milliers de documents», a-t-il assuré.