L’enquête pourrait ne pas être dévoilée
OTTAWA | (Agence QMI) L’enquête de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur les révélations des Paradise
Papers ne fait l’objet d’aucun échéancier et ses conclusions pourraient ne jamais être dévoilées, a indiqué la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement Carla Qualtrough.
En entrevue à Global News, la ministre a affirmé qu’à moins que l’ARC impose une amende et entame une procédure judiciaire contre une personne visée par l’enquête des Paradise Papers, il est fort probable que les résultats de son enquête ne soient jamais dévoilés.
BRONFMAN
Les allégations les plus importantes contenues dans l’enquête conjointe du
Toronto Star et de CBC/Radio-Canada concernent le grand argentier du Parti libéral du Canada, Stephen Bronfman, qui aurait profité d’une fiducie aux îles Caïmans, un paradis fiscal.
Ces allégations ont fait réagir au parlement, à Ottawa, amenant le premier ministre à défendre son ami en affirmant avoir reçu l’« assurance » que ses activités sont « conformes » aux lois en vigueur.
NUANCE
La ministre Qualtrough a nuancé la position de son chef.
« Je peux vous assurer qu’il n’y a pas de double standard. Personne n’est au-dessus de la loi », a-t-elle affirmé, tout en précisant que l’ARC enquête sur plusieurs personnes.