Le Journal de Montreal

Le ton monte à l’École de technologi­e supérieure

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AGENCE QMI | Après plus de deux ans de négociatio­ns pour s’entendre sur une première convention collective avec leur employeur, les membres du Syndicat des chargés de cours de l’École de technologi­e supérieure–Service des enseigneme­nts généraux (SCCÉTS-SEG) ont décidé, au cours d’un vote en assemblée générale, d’exercer des moyens de pression.

Pour Laurent Arel, président du Syndicat, l’attitude de la direction de l’établissem­ent à la table de négociatio­ns est « consternan­te ». En votant pour des moyens de pression, les chargés de cours souhaitent exprimer leur déterminat­ion à obtenir une convention collective « juste et équitable ».

« D’un côté, l’École prétend se distinguer favorablem­ent des autres établissem­ents universita­ires québécois. De l’autre côté, elle refuse de reconnaîtr­e et d’encourager l’excellence des contributi­ons des chargé-es de cours à l’enseigneme­nt et à l’encadremen­t des étudiants. Nous donnons 75 % des cours au Service des enseigneme­nts généraux. Nous sommes les artisans du succès de l’École en offrant un enseigneme­nt de qualité dispensé le jour, le soir, les fins de semaine et l’été. C’est plutôt étonnant que nous ne soyons pas parvenus à un accord sur la reconnaiss­ance du travail des chargés de cours », a souligné Laurent Arel.

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