DE CONCORDIA
Hier, je reviens vivement à l’appartement pour me changer. Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais j’ai déclenché une alarme. Des hurlements de mort. Tout est écrit en coréen sur le tableau, fait que j’ai imité Lady Ju et j’ai pesé sur tous les pitons. Les lumières se sont éteintes, la télé s’est allumée; complètement capoté.
J’ai essayé d’appeler, mais à part les chiffres arabes, tout était en coréen sur le téléphone. Donc, j’ai pesé sur tous les pitons. Finalement, quelqu’un a décroché. J’arrive, qu’elle me dit.
Elle est entrée avec un employé. Les deux ont arrêté l’alarme et rallumé les plafonniers. Elle m’a regardé avec un sourire et m’a dit : « Voilà, M. Tremblay, c’est arrangé ». Et elle a lancé un merci en français.
Ben coudon. On est en Corée, je n’ai pas mon accréditation dans le cou. C’est quoi l’histoire ?
-Oh, j’ai passé deux ans à Concordia. Vous connaissez Concordia ? Et pour mon français, j’essayais de lire un article par jour dans le Journal…
Un gars dit rien, elle aurait pu lire Martineau…