Deux Québécois dans une course mondiale de paraski
Les athlètes espèrent monter sur le podium du Red Bull Ragnarok, en Norvège
Deux Québécois s’envoleront en Norvège en avril pour participer à la plus importante compétition mondiale de snowkite, un sport de glisse de plus en plus populaire.
Richard Beaulieu, 50 ans, et Christian Labbé, 37 ans, s’entraînent intensivement depuis plusieurs mois en prévision du Red Bull Ragnarok, une course d’endurance extrême à laquelle prennent part chaque année plus de 350 athlètes de paraski, aussi appelé snowkite.
En skis ou en planche à neige, les participants sont attachés par un harnais à une immense voile qui les tire grâce à la force du vent. Ils doivent ainsi parcourir un trajet d’environ 120 kilomètres à travers les montagnes en moins de cinq heures.
« C’est une course très difficile physiquement, techniquement et mentalement. Chaque année, seulement quelques personnes réussissent à compléter le parcours », mentionne Christian Labbé.
Pratiquant le snowkite depuis 10 ans, l’homme de l’arrondissement de Beauport, à Québec, a participé aux deux dernières éditions du Red Bull Ragnarok. En 2016, il a été le sixième planchiste à franchir la ligne d’arrivée. Mais l’an dernier, sa voile s’est brisée en pleine course sous une violente rafale de vent.
TOUTE UNE FROUSSE
« Une chance que mon cerf-volant a lâché, parce que sinon, je ne serais pas là pour vous parler aujourd’hui, raconte-t-il. Avec un vent comme ça, j’aurais sûrement été tiré très haut dans les airs. »
L’athlète a réussi à remplacer son équipement et à terminer en 36e position chez les planchistes. Cette année, il vise le podium.
De son côté, Richard Beaulieu en sera à sa première expérience dans une compétition internationale.
« J’espère finir dans les premiers, même si les chances sont minces. Ici, on n’a pas de montagnes comme celles en Norvège, alors le vent n’est pas du tout pareil », souligne le skieur de Trois-Rivières, propriétaire de la boutique-école Wax Kitesurf.
Le Red Bull Ragnarok se tiendra à Haugastøl le 5 ou le 6 avril, selon les vents.