Le Journal de Montreal

Pas de gros changement­s

- STÉPHANE CADORETTE

QUÉBEC | Même si l’organisati­on d’une classique annuelle comme le Tour de Beauce amène inévitable­ment son lot d’imprévus et de casse-têtes, les responsabl­es n’ont pas eu à composer avec le désistemen­t de gros noms.

Les quatre formations procontine­ntales annoncées n’ont pas fait faux bond et les coureurs de renom comme le vainqueur de l’an dernier, le Letton Andzs Flaksis, seront comme prévu sur la ligne de départ.

« Tout se déroule pas mal dans l’ordre normal des choses. Il y a bien sûr quelques changement­s mineurs dans les alignement­s des équipes parce qu’elles ont jusqu’à la dernière minute pour soumettre leurs coureurs, mais tous les gros noms sont sur place comme prévu », a indiqué le directeur général du Tour, Francis Rancourt.

Toujours selon ce dernier, si certaines éditions pouvaient laisser moins de place au suspense, les amateurs sont en droit de s’attendre à une lutte acharnée pour cette 33e édition.

« Il y a au moins 10 gars là-dedans et aussi une dizaine d’équipes qui pourraient finir au sommet du classement général », a-t-il assuré.

TOUJOURS DES SOUCIS

De l’aveu de M. Rancourt, le Tour de Beauce se porte bien, même dans un contexte où certains événements phares du cyclisme en Amérique du Nord ont dû tirer leur révérence dans les dernières années. Mais loin de lui l’idée de croire que le combat est gagné.

« Ça va bien, mais nous ne sommes quand même jamais exempts de soucis financiers. Juste de dire qu’on roule depuis 33 ans, ça mériterait de convoquer la presse ! On ne roule quand même vraiment pas sur l’or et pour nos autres événements, c’est parfois plus difficile de sortir la tête de l’eau », a-t-il rappelé.

 ??  ?? Svein Tuft, de l’équipe canadienne, et Bruno Langlois, de l’équipe du Québec. PHOTO JEAN-FRANÇOIS RACINE
Svein Tuft, de l’équipe canadienne, et Bruno Langlois, de l’équipe du Québec. PHOTO JEAN-FRANÇOIS RACINE

Newspapers in French

Newspapers from Canada