Deuxième fronde de Labeaume contre Vien

Régis Labeaume veut que les négociations dans le secteur de la construction se déplacent à Québec et exige des explications de la ministre du Travail pour le choix de les tenir à Montréal.

Le maire a répété que cela contrevient selon lui aux dispositions de la loi sur le statut de capitale nationale qui décrètent que les rencontres d’importance doivent se tenir en priorité à Québec.

«Je les blâme. C’est triste parce qu’en plus, c’est une ministre de la région de Québec», a martelé le maire, en pointant la ministre du Travail, Dominique Vien.

« gros bon sens »

«J’attends de la ministre qu’elle m’écrive et qu’elle me dise par écrit pourquoi ce n’était pas possible hier, pourquoi c’est impossible aujourd’hui et je lui souhaite d’avoir d’excellentes raisons.» Régis Labeaume exhorte le gouvernement à déplacer dès aujourd’hui les pourparlers à l’autre extrémité de la 40.

La ministre a répondu par lettre au maire. Invoquant une négociation «privée», elle a justifié son choix par l’«urgence» de la situation. «Ma décision [...] s’est avérée un choix naturel faisant appel au gros bon sens dans les circonstances.» Elle dit avoir agi par «déférence envers les parties» qui avaient eu peu d’heures de sommeil.