Les notes gonflées ne sont pas généralisées, selon les CS
Il est faux de croire qu’il existe un problème généralisé de manipulation des résultats scolaires dans les écoles, affirme la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).
Sa présidente, Josée Bouchard, est catégorique. «De dire que c’est un phénomène généralisé, non. J’achèterai jamais ça», a-t-elle lancé, tout en reconnaissant que des cas isolés ont pu se produire.
Mme Bouchard réagissait aux résultats d’un deuxième sondage de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), réa- lisé cette fois par la firme de sondage Léger. Parmi les 502 profs interrogés, 37 % affirment qu’on a déjà remis en question leur jugement dans le cadre de l’évaluation d’un élève, qu’on leur a déjà demandé de modifier un résultat ou qu’une note a été modifiée sans leur accord. Au secondaire, cette proportion grimpe à 55 %.
supervision Pédagogique
À la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement, on explique qu’une des responsabilités d’un directeur d’école est de faire de la supervision pédagogique auprès des en- seignants, ce qui implique parfois de remettre en question leur jugement ou leur évaluation. Dans ce contexte, il est possible que la direction demande à un enseignant de modifier des résultats scolaires si tous les élèves d’un groupe sont en échec, indique sa présidente, Lorraine Normand-charbonneau.
Au cabinet du ministre de l’éducation, Sébastien Proulx, on s’est contenté de nous renvoyer à ses précédentes déclarations, en nous indiquant qu’une directive sera envoyée dans les écoles bientôt. Le ministre a rejeté l’idée de tenir une commission parlementaire sur le sujet, comme le réclament le PQ et la CAQ.