Dans l’univers du Comiccon
Des milliers de personnes attendues au Centre des congrès samedi et dimanche
Billy Boyd l’avoue. Il ne s’attendait pas, lorsqu’il s’est pointé sur le plateau de tournage du Seigneur des anneaux, en Nouvelle-zélande, que la trilogie du cinéaste Peter Jackson connaîtrait un tel succès. Et il n’était pas le seul.
De passage demain et dimanche au Comiccon de Québec, qui se déroule au Centre des congrès, le comédien qui a personnifié le hobbit Peregrin « Pippin » Took n’aurait jamais pu prévoir que les trois films de cette saga amasseraient près de trois milliards de dollars lors de leurs sorties en salle.
FILM MARQUANT
« Les films de type fantasy étaient peu présents à cette époque. C’était bien avant Harry Potter et Game of Thrones », a-t-il indiqué lors d’un entretien téléphonique.
La Communauté de l’anneau a été tourné un an avant le premier volet de la série Harry Potter.
« Les gens ne nous croient pas, mais on n’avait aucune idée que c’était pour devenir quelque chose d’aussi gros. La trilogie a été tournée en Nouvelle-zélande, ce n’était pas une production hollywoodienne et les acteurs, pour la plupart, n’étaient pas très connus. Ça aurait pu se retrouver très rapidement en DVD », a-t-il laissé tomber.
Il n’y a pas une journée où le comédien, qui vit maintenant à Los Angeles, n’entend pas une référence à sa participation dans cette trilogie tolkienne.
« On parle de mes pieds poilus ou j’entends quelqu’un dire qu’il vient tout juste d’apercevoir un hobbit. Je trouve ça adorable que les gens se souviennent de moi de cette façon », a dit celui qui visitera la ville de Québec pour la première fois.
UNE FRATERNITÉ TATOUÉE
Les neuf comédiens qui constituent la Fraternité de l’anneau ont tissé des liens très étroits lors du tournage qui s’est fait sur quatre ans. En plus de se revoir une dizaine de fois par année, ils se sont tous fait tatouer le chiffre neuf en caractère elfique. « Viggo Mortensen [Aragorn] et Dominic Monaghan [Meriadoc Brandybuck] sont arrivés, un jour, avec l’idée de faire quelque chose pour que l’on se souvienne de cette expérience. Quelques idées ont été lancées et quelqu’un a fait remarquer que la Nouvelle-zélande était une sorte de capitale mondiale du tatouage, et l’idée a fait son chemin », a-t-il raconté. Les neuf comédiens ont réus- si à faire ouvrir une boutique de tatouages à Wellington, un dimanche, et ils ont tous défilé sur la chaise de l’artiste.
« Ça prenait environ 45 minutes par personne et on a passé la journée dans cet endroit. C’était très cool. Et ce qui est amusant dans toute cette histoire, c’est que le réalisateur Peter Jackson, lorsqu’il a entendu parler de nos tatouages, s’est rendu sur place une semaine plus tard pour se faire tatouer le chiffre 10 », a expliqué le comédien, qui est chanteur et guitariste au sein de la formation Beecake.
Billy Boyd raconte qu’il a eu envie de devenir comédien après avoir vu le film Star Wars.
« Je voulais être un Jedi, mais comme c’était impossible, j’ai opté pour une carrière d’acteur », a-t-il mentionné, précisant qu’il aimerait bien avoir l’opportunité d’obtenir un rôle dans cette autre grande saga.