Québec songe à demander l’aide d’autres corps policiers
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) évalue présentement les capacités opérationnelles de tous les corps de police au Québec et pourrait réclamer l’aide de certains pour le sommet du G7 les 8 et 9 juin prochains.
Selon les plans opérationnels établis, qui ne seront pas dévoilés pour des raisons de sécurité, des détachements de certains corps policiers pourraient avoir lieu afin d’assurer les effectifs nécessaires lors des événements en lien avec le G7.
« Il y a des rencontres qui ont lieu, mais présentement, il n’y a aucune demande officielle déposée à la Sûreté du Québec [SQ] », indique Mélanie Jobin, porte-parole au SPVQ.
C’est la SQ qui est responsable d’assurer le support et de faire les demandes d’effectifs supplémentaires, si le besoin se présente.
« En gros, on va s’assurer d’avoir les effectifs nécessaires au bon endroit et au bon moment, selon la demande et le plan opérationnel établi », indique Jason Allard, porte-parole à la SQ.
« Ça peut vouloir dire de solliciter d’autres corps municipaux, mais on ne divulguera pas d’informations concernant les opérations particulières », insiste M. Allard.
« ANALYSE DES RESSOURCES »
Il a toutefois confirmé que les capacités des services de police de la province sont effectivement évaluées.
« Dans une opération d’envergure comme le G7, il faut comprendre qu’il faut veiller à tout événement qui peut se produire, donc, naturellement, selon les divers scénarios et plans opérationnels, on va s’assurer d’avoir les effectifs nécessaires et, effectivement, on doit faire une analyse des ressources disponibles, que ce soit la SQ, mais aussi nos partenaires », termine M. Allard.
Le porte-parole du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL), Maxime Pelletier, indique que le SPVL « est dans les plans d’intervention du SPVQ », mais aucune information sur de possibles détachements n’a été donnée.