Les investisseurs qui abandonnent
Lors de la précédente crise, tous les professionnels n’ont pas suivi le conseil de rester patients. Même après la fin d’un marché baissier, les nerfs des investisseurs peuvent être à vifs. En 2012, le gestionnaire de fonds spéculatif Paul Sinclair avait capitulé. Il avait liquidé son fonds et remis l’argent restant à ses clients, convaincu qu’il ne pouvait plus leur être d’une quelconque utilité. Sur le Web,
Les Affaires avait recueilli les réactions d’un gestionnaire de portefeuille. « C’est le meilleur contexte qu’on puisse espérer, commentait François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille de Giverny Capital. Le meilleur marché est celui où il y a beaucoup d’occasions. L’ingrédient pour ça, c’est qu’il faut beaucoup de pessimisme. »