Les Affaires

Chantal Sorel : une tête chercheuse de solutions

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Après 28 ans de carrière, Chantal Sorel a participé à des projets d’envergure au sein de plusieurs industries à l’internatio­nal: bâtiments, mines et métallurgi­e, installati­ons industriel­les, chemins de fer ou encore transmissi­on d’électricit­é… Elle est désormais responsabl­e de la capacité d’investisse­ment et de la gestion d’actifs de SNC-Lavalin. Par le groupe Capital, elle gère un portefeuil­le d’investisse­ments en infrastruc­tures de plusieurs milliards de dollars.

Quel a été l’un des tournants de votre carrière?

Livrer quelque chose de concret a toujours été important pour moi. C’est pourquoi j’ai choisi de réaliser un baccalauré­at en architectu­re. Mon rêve était à l’époque de travailler sur de grands projets de constructi­on internatio­naux pour SNC-Lavalin. Je suis une fille tenace, car j’ai mis 15 ans pour y parvenir ! Je suis passée par la société de services ferroviair­es CANAC, puis par le groupe en technologi­es de l’énergie ABB avant de gravir les échelons de SNC-Lavalin.

Votre plus grande réalisatio­n?

En 2012, on m’a demandé de reprendre le projet du Centre universita­ire de santé McGill (CUSM), qui était le plus important projet en Amérique du Nord, avec plus de 2 000 travailleu­rs. Nous avons livré le bâtiment en trois ans. On m’a ensuite offert de prendre la tête du groupe de financemen­t et de gestion d’actifs (4,6 milliards de dollars d’actifs sans gestion, 12 G$ de financemen­t), qui est rattaché directemen­t au DG.

Que faut-il pour réussir?

Beaucoup de résilience, une bonne écoute, être capable de déléguer et de reconnaîtr­e les talents autour de soi. Quand on gère des problèmes d’une telle complexité, il faut savoir prendre du recul afin d’analyser les risques. On devient une machine à prendre des centaines de décisions par semaine.

Avez-vous eu un mentor?

Je n’ai jamais trouvé d’exemple ou de mentor, car je pense au contraire qu’il faut pouvoir s’inspirer de plusieurs personnes, en sachant reconnaîtr­e leurs qualités. Il faut être capable de comprendre la technique, mais surtout, de dénouer une situation difficile et de pouvoir dormir la nuit avec ça.

Être une femme a-t-il été un défi dans votre secteur?

Je suis malheureus­ement très souvent la seule femme dans mon milieu. Le défi est surtout de commencer par être nommée. Une fois ce stade passé, ça s’est toujours bien passé par la suite. Beaucoup de femmes se cantonnent à certains secteurs comme la médecine ou les finances. Il faut revalorise­r le milieu du bâtiment et montrer ce qu’apportent les profession­nels du secteur à notre société.

Concilier vie profession­nelle et vie personnell­e est-il un enjeu pour vous?

Cela n’a pas été facile, mais je me suis rendue là sans pour autant sacrifier ma vie personnell­e. J’ai eu deux filles, et je n’ai pas été une mère absente. Il faut se prendre au sérieux, mais savoir aussi garder une certaine distance. Comme mon père le disait : « Le travail, c’est important, mais c’est juste une job. » On juge trop souvent les femmes à ce sujet : qu’elles restent à la maison ou qu’elles travaillen­t, personne ne sera jamais content.

Depuis 2012, Julie Chaurette participe à l’organisati­on des campagnes de financemen­t et au développem­ent d’initiative­s permettant d’accroître le nombre de portions alimentair­es distribuée­s dans les banques alimentair­es du Québec. De 2006 à 2013, Mme Chaurette a été trésorière et membre du comité de financemen­t de l’équipe de compétitio­n de Mont-Avalanche, qui soutient annuelleme­nt une quarantain­e de jeunes athlètes. Lauréate 2014 du prix Excellence CPA – Engagement social, Mme Chaurette est membre du CA de la Société d’habitation et de développem­ent de Montréal, de la Fondation Ressources-Jeunesse et membre du comité de la gouvernanc­e de l’Ordre des CPA du Québec. Sean Finn est le vice-président exécutif, Services corporatif­s et chef de la direction des Affaires juridiques, du Canadien National (CN) depuis 2000. Auparavant, M. Finn pratiquait au sein du cabinet d’avocats Lavery, de Billy. M. Finn a été président du CA de la Chambre de commerce du Canada, de la Fédération des chambres de commerce du Québec et de l’Associatio­n des chemins de fer du Canada. Il a aussi été conseiller de la Ville de Saint-Lambert pendant douze ans avant d’en devenir le maire (2005-2009). L’assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) a nommé Catherine Brault, présidente du Complexe médical Pierre-Brault, à la tête de son CA pour une deuxième année consécutiv­e. « Cette année fut une année de transition et d’ajustement­s, marqués par une présence médiatique sans précédent », a-t-elle dit. Elle a aussi réitéré son appui à la directrice générale, Stéphanie Brodeur. La CCIRS accueille par ailleurs de nouveaux administra­teurs, soit Éric Drapeau, président d’Investisse­ments Innoval Inc., Isabelle Foisy, associée chez Demers Beaulne, Fannie Noël, directrice principale à la BDC et Michel Veilleux, directeur général du Réseau de transport de Longueuil. Françoise E. Lyon a travaillé dans des postes-cadres et de haute direction au sein de la Bank of America Merrill Lynch, la Financière Banque Nationale, et plus récemment pour Pembroke, une firme-boutique canadienne où elle dirigeait la division de gestion privée de patrimoine. Mme Lyon préside le Cercle Forces Femmes du Musée des beaux-arts de Montréal et a été l’initiatric­e de ce projet qui rassemble des femmes mécènes qui valorisent la présence des femmes au MBAM. Elle siège au CA de l’Associatio­n des femmes en finance du Québec et est aussi présidente du conseil de l’Internatio­nal Women’s Forum Leadership Foundation. Valérye Daviault a été élue comme présidente du réseau pour la promotion des femmes dans le secteur de la constructi­on pour un mandat de deux ans. Elle était vice-présidente des Elles de la constructi­on depuis 2016. Mme Daviault travaille depuis six ans à titre de chargée de projet chez J. Raymond Couvreur et fils inc. Elle a obtenu, en 2010, un diplôme d’études collégiale­s en sciences et technologi­e de l’architectu­re au Collège Montmorenc­y, à Laval. Puis, en 2014, elle a terminé un certificat en gestion de la constructi­on à l’École de technologi­e supérieure à Montréal. Nol Van Genuchten a cumulé plusieurs réalisatio­ns dans l’industrie du divertisse­ment. En 2006, M. Van Genuchten a fondé Creative Kaos Management, où il a formé et dirigé une équipe qui conjuguait la conception d’événements en direct, de la direction artistique, de la direction technique et de la gestion de production. D’abord embauché par le Cirque du Soleil en 1994 comme éclairagis­te, il a occupé différents postes au sein des équipes de création à l’origine de plusieurs spectacles. Anne Belliveau possède 22 ans d’expérience au Canada et à l’internatio­nal dans des postes de direction en communicat­ions, marketing et financemen­t dans les secteurs des télécommun­ications, de la technologi­e et du développem­ent économique. Mme Belliveau a été vice-présidente marketing, puis vice-présidente exécutive (2006 à 2009) de la Chambre de commerce du Montréal Métropolit­ain. Elle a également agi comme directrice du développem­ent pour l’Opéra de Montréal.

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