L ÉXPERIENCE DE PHILADELPHIE
Par Martin Bois – En 1988, lorsque la US Air Force dévoila le F-117, le premier avion faisant usage de la technologie de furtivité radar, le public était loin de se douter que des recherches poussées dans ce domaine avaient déjà été conduites par la marine américaine dès 1943 afin de rendre indétectables ses navires de guerre traversant l’atlantique. Il n’est pas question ici de peinture spéciale réfléchissante ou de coques translucides, mais bien d’une invisibilité optique totale. Connue sous le nom d’expérience de Philadelphie, une tentative secrète pour obtenir ce résultat fut menée. Se pourrait-il que les chercheurs impliqués dans ce projet aient obtenu davantage que les clés de l’invisibilité?
couplées à une série d’amplificateurs à lampes (le transistor n’existait pas à cette époque) dont les filaments métalliques ultras résistants auraient été conçus par Tesla lui-même avec l’aide de Lee Pruitt, son métallurgiste de confiance. Lorsque le signal est donné pour le début du test et que l’interrupteur principal est mis sous tension, une série d’effets étranges commencent à se produire. Tout d’abord, à mesure que la bulle magnétique gagne en puissance et en volume, les contours de l’eldridge deviennent graduellement flous et indistincts jusqu’à ce qu’une sorte de brume verdâtre se forme autour de sa silhouette. Aux dires des témoins restés sur les quais, seule la forme de la coque repoussant l’eau demeure visible. Puis, à leur grand étonnement, le navire disparait complètement. Lorsqu’il revient, quelques minutes plus tard, l’équipage a subi toutes sortes d’effets physiques déconcertants. Plusieurs se contentent de sévères nausées, mais d’autres, moins chanceux, réapparaissent accablés de maux plus graves. Al Bielek et Carlos Miguel Allende, deux des marins qui étaient supposément à bord, attestent qu’un de leur confrère fut fusionné à la coque. D’autres se matérialisèrent avec les organes vitaux à l’extérieur ou en train de brûler de façon inexplicable sans que l’on soit capable d’éteindre les flammes. Certains devinrent simplement fous ou disparurent de la réalité, sans laisser de traces, après quelques heures ou jours d’errance. Malgré ces résultats horribles, l’état-major décide de réitérer l’expérience, mais en spécifiant que seule l’invisibilité radar est visée. Après un calibrage de l’équipement, qui n’aurait été qu’assez sommaire en raison de la contrainte de temps, L’USS Eldridge est de nouveau soumis à l’expérimentation le 28 octobre 1943. Cette fois-ci, le navire se dématérialise et réapparaît 320 kilomètres plus au sud dans le port de Norfolk en Virginie. Il y reste environ 10 minutes avant de retourner à son point de départ de Philadelphie. Encore une fois, les marins présents à bord subissent d’atroces effets physiques. Durant la transition, la cohésion moléculaire du navire et des hommes à son bord aurait été altérée, ce qui aurait permis aux membres de l’équipage de marcher à travers la matière solide. Tout comme ce fut le cas lors de l’essai effectué au mois d’août, cette dématérialisation temporaire expliquerait pourquoi quelques-uns d’entre eux se retrouvèrent fusionnés à la structure de l’eldridge lors du retour. La marine décide finalement de mettre un terme à ces recherches. Les marins ayant survécu à l’expérience de Philadelphie sont congédiés et internés en prétextant une instabilité mentale les rendant inaptes au service militaire. L’histoire veut qu’en réalité le Projet Rainbow fut arrêté parce qu’il aurait trop bien réussi d’un point de vue technique. En dépassant ses objectifs initiaux, il aurait ouvert l’effrayante possibilité du transport instantané plus rapide que la lumière. Par conséquent, il fut relégué au secteur des Blacks projects sous le nom de code Phoenix. On parle ici de types de projets dignes d’area 51…