Échos vedettes

Julie Marcoux: un défi relevé avec son nouvel amoureux

— Julie Marcoux

- SAMUEL PRADIER

SUR LA LIGNE D’ARRIVÉE DU GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE, DIMANCHE DERNIER, JULIE MARCOUX SEMBLAIT PLEINEMENT SATISFAITE. APRÈS AVOIR PARCOURU 1000 KM À VÉLO DEPUIS LA VILLE DE SAGUENAY, LA JOURNALIST­E ÉTAIT RAVIE D’AVOIR RELEVÉ CE DÉFI, QU’ELLE A PU RÉALISER AVEC SON NOUVEL AMOUREUX.

Quelques minutes après avoir donné les derniers coups de pédaliers, Julie Marcoux affichait une mine radieuse et épanouie, malgré la fatigue. « Je suis dans un état de satisfacti­on incroyable. J’ai fait les 1000 km, j’ai forcé, j’ai eu mal, j’ai eu des moments de découragem­ent, je ressens donc un sentiment incroyable d’accompliss­ement et de satisfacti­on, à la limite de l’euphorie.»

Le Grand défi Pierre Lavoie, qui s’est déroulé du 15 au 18 juin derniers, est non seulement un défi physique important, mais il faut aussi une force mentale incroyable pour se dépasser dans les moments les plus difficiles.

«Ça s’est bien passé. J’avais fait mes devoirs, car on ne fait pas une telle distance sans préparatio­n, explique- t- elle. Je suis une cycliste depuis 25 ans et j’aime relever des défis. Je m’entraîne durant tout l’hiver et j’enfourche mon vélo dès que c’est possible, même si cette année, il n’y a pas de belles températur­es. Au Québec, si on attend qu’il fasse beau pour sortir, on ne sortira pas beaucoup! Tout l’hiver, je fais du ski de fond, de la course à pied, et j’avais déjà roulé près de 1000 km avant le Grand défi. Ce qui est le plus difficile, c’est surtout le manque de sommeil.»

DISCO VÉLO

De cette sixième participat­ion au Grand défi défi, Julie Marcoux retient certains moments de grande intensité, comme l’arrivée du peloton à Joliette. «Il y avait de l’ambiance, de la musique, on avait l’impression d’arriver dans une discothèqu­e. Il y avait une grosse foule qui nous attendait. C’était magique.» Mais pour elle, sa première participat­ion restera gravée à jamais dans sa mémoire. «La première année est toujours la meilleure. C’est une organisati­on impression­nante, comme pour le Tour de France. Tout est rodé au quart de tour. On pédale avec la musique, il y a des encouragem­ents à chaque étape; c’est extra ordinaire.» pre m nis co Fra qu av en ét na

LEL SPORT COMME MÉDICAMENT­M

Originaire de Bromont, Julie Marcoux a commencé à faire du vélo de montagne vers l’âge de 14 ou 15 ans. « J’ai commencé la compé - tition très jeune jeune. J’ai toujours aimé la satisfacti­on du devoir accompli après un entraîneme­nt ou une course, et me sentir fière. Le sport est un peu l’école de la vie. Si tu tombes, tu te relèves; si tu ne t’entraînes pas, tu ne gagnes pas. Il n’y a rien de mieux que de faire du sport pour se sentir bien, physiqueme­nt et mentalemen­t.»

La journalist­e, qui anime les matins de LCN, reconnaît également que son activité sportive a un impact sur son travail. « Je me lève à 2 h 30 du matin, j’ai une discipline de vie. Le sport m’aide à rester saine dans mon travail. Faire du sport, ça aide à relativise­r les choses et à évacuer le stress. Mentalemen­t, c’est le meilleur médicament que je puisse avoir.» UN NOUVEAU PARTENAIRE

Cette année, Julie a eu la chance de participer au Grand défi Pierre Lavoie avec son nouvel amoureux, Jonathan Bolduc, qui est conseiller financier chez Desjardins. «C’est la première fois qu’on le faisait ensemble, parce qu’on vient de commencer notre relation. On est ensemble seulement depuis cet hiver. On s’est même un peu entraînés ensemble, mais il est beaucoup plus fort que moi. Il était encadreur dans l’équipe de Pierre Lavoie durant le défi.»

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Julie Marcoux avec son amoureux, Jonathan Bolduc.
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Montréal. au Stade olympique de
du Grand défi L’arrivée des 1000 kilomètres dimanche dernier, Pierre Lavoie se déroulait, Montréal. au Stade olympique de

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