L’Union européenne appelle Londres à «arrêter de jouer»
presse pour les négociateurs, qui considèrent qu’un accord est nécessaire avant mi-octobre pour qu’il puisse entrer en vigueur le 1er janvier, quand le Royaume-Uni cessera d’appliquer les règles européennes.
Lundi, c’est sur le front de l’accord de retrait scellant le départ britannique que Londres et Bruxelles tenteront de s’entendre. Une réunion entre le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic, et le secrétaire d’Etat britannique Michael Gove est convoquée à Bruxelles. Au coeur des discussions, le projet de loi en cours d’examen au Parlement britannique, qui remet partiellement en cause les engagements pris par Londres dans cet accord, pourtant signé et ratifié par les deux parties.
Les Européens ne veulent pas entendre parler d’un tel revirement, qui enfreindrait le droit international. « Nous n’allons pas ratifier un accord sur la relation future s’il y a des coups de canif partout dans le chapitre précédent », a lancé le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune.