Sept ans et un bilan effroyable
Le régime syrien a largué ses bombes lundi sur des localités de la Ghouta orientale, au 23e jour d’un assaut ravageur qui a poussé des diplomates à réclamer de nouveau à l’ONU un arrêt du « bain de sang ». Dans cette enclave rebelle assiégée, 1 162 civils ont péri, dont 241 enfants, et plus de 4 400 ont été blessés depuis le 18 février. Ces victimes viennent s’ajouter à l’effroyable bilan humain de la guerre en Syrie, qui, sept ans après son déclenchement, a fait plus de 350 000 morts, dont 20 000 enfants, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Minée par les divisions, la communauté internationale a été jusque-là impuissante à stopper le conflit. ■