Toujours la même histoire
Comme il y a deux semaines, l’OL a fait match nul contre Hoffenheim, après avoir mené 2-0
L’OL a failli retrouver son art du rebond. Comme si souvent depuis trois ans, c’est dos au mur que les Lyonnais ont signé un match emballant, mercredi en Ligue des champions face à Hoffenheim… Avant de tout gâcher et de se faire rejoindre dans les arrêts de jeu après avoir mené 2-0.
Genesio sort un 3-5-2 de nulle part. Après avoir tenté, sans réussite, trois systèmes de jeu différents contre Bordeaux (1-1), Bruno Genesio a opté pour un quatrième dans ce match décisif sur la scène européenne. Même en ne disposant que de trois défenseurs de métier dans son effectif (Marcelo, Denayer et Morel), le coach lyonnais a choisi le 3-5-2, pour la première fois depuis octobre 2016 et un match face à la Juve. Cette volonté de sécurité défensive a été plutôt probante, si on en croit les 16 tirs concédés, loin des 26 en Allemagne. Lopes a tout de même été déterminant face à Belfodil (24e) et Demirbay (30e). Mais l’OL a cru se rassurer derrière.
Mendy s’est éclaté. Totalement amorphes samedi en L1, les Lyonnais avaient davantage besoin de folie que d’une rigueur tactique pleinement maîtrisée. Dès ses premiers ballons, Mendy a incarné cette insouciance. C’est simple, dans ce 3-5-2 favorisant ses envies offensives, le latéral gauche était partout. Sa superbe tentative du droit a échoué sur le montant de Baumann, avant que Fekir ne conclue (1-0, 20e). L’ancien Havrais a ensuite adressé le centre en retrait décisif pour Ndombele (2-0, 28e). Rien que pour lui, ce système de jeu mériterait d’être revu.
Tout s’écroule à 11 contre 10. Après l’expulsion de Nuhu (51e), tout semblait extrêmement bien embarqué pour l’OL. Mais après avoir manqué plusieurs balles de break, les Lyonnais ont vécu une fin de match cauchemardesque, entre le but de Kramaric (2-1, 65e) et celui de Kaderabek dans le temps aditionnel. Sortis sous les sifflets, Depay en tête, les partenaires de Fekir sont encore malades.