« Caractère bien trempé »
La jeune femme a ressassé pendant quatre ans sa finale ratée aux Jeux de Sotchi, avant de décrocher le Graal. Et ça, c’est typiquement ariégeois, selon Henri Nayrou : « Ce caractère bien trempé correspond aux gens d’ici : un mental de fer et des nerfs d’enfer. Nous ne sommes pas les meilleurs, nous ne sommes pas les plus nombreux [152 574 habitants, selon les derniers chiffres de l’Insee], mais nous sommes pugnaces, généreux et loyaux. Nous gagnons à être connus, et Perrine nous aide à l’être davantage. » L’Ariège accompagne sa jeune prodige depuis cinq ans, avec un partenariat financier plus poussé depuis la saison 2015-2016. Perrine Laffont fera son retour aux Monts d’Olmes dimanche, où elle sera fêtée à la hauteur de son exploit. « Beaucoup de gens nous ont déjà appelés pour demander le programme de la journée », confie Joan Montané. Avant Perrine Laffont, deux Ariégeois avaient obtenu des médailles olympiques : le cycliste Jacques Dupont (or, km sur piste, 1948) et l’athlète Claude Piquemal (bronze, 4 x 100 m, 1964 et 1968).