20 Minutes (Toulouse)

« Un bon moyen de s’étalonner »

Rugby La Toulousain­e Gaëlle Hermet et les Bleues affrontent la Nouvelle-Zélande

- Propos recueillis par Nicolas Stival

Les lauréates du dernier Tournoi des VI Nations face aux championne­s du monde. C’est l’affiche proposée, vendredi (21 h), au public de Toulon, puis à celui de Grenoble, le 17 novembre. A 22 ans, la troisième ligne du Stade Toulousain Gaëlle Hermet est la jeune capitaine d’une équipe ambitieuse.

Qu’attendez-vous de cette double confrontat­ion ?

Déjà, prendre beaucoup de plaisir. C’est pour cela que l’on pratique ce sport. Et, forcément, réussir quelque chose contre la meilleure équipe du monde. Nous voulons savoir où nous en sommes : depuis le dernier match du Tournoi des VI Nations au pays de Galles [3-38, le 16 mars], nous n’avons pas rejoué ensemble. Il y a eu des stages, mais ça ne remplace pas les matchs. Nous sommes vraiment impatiente­s. Nous sommes prêtes.

Y a-t-il beaucoup d’écart entre les Néo-Zélandaise­s et vous ?

On le saura vendredi. Depuis 2010 [défaite française en demi-finale de la Coupe du monde, 45-7], il n’y a pas eu de rencontre entre les deux nations. Cela va être un bon moyen de s’étalonner. Car il y a des objectifs à court terme, avec ces deux testmatchs et le prochain Tournoi des VI Nations. Mais on garde aussi en tête la prochaine Coupe du monde, en 2021. L’équipe de France a fini troisième en 2017, comme en 2014. Nous visons un meilleur résultat.

« Ce sont des filles très techniques, mais aussi très denses, très dures à l’impact. » Quelles sont leurs forces ?

Ce sont des filles très techniques, mais aussi très denses, très dures

à l’impact. Nous savons à quoi nous attendre.

Cette année, quatre Françaises sont nommées pour être la joueuse de l’année

(lire l’encadré)…

C’est très valorisant pour le rugby féminin français. C’est une belle reconnaiss­ance. Il existe un engouement autour de notre sport depuis la Coupe du monde 2014, et même avant. Il faut continuer et cela passe par nos matchs. On veut véhiculer un bon état d’esprit et prendre du plaisir, pour donner encore plus envie aux jeunes filles de jouer au rugby.

Qu’avez-vous ressenti avec cette nomination ?

Une grande surprise ! Mais, le principal, c’est qu’il y en ait une de nous quatre qui gagne.

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La 3e ligne stadiste de 22 ans commande les Bleus depuis l’automne 2017.

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