Suzuki Jimny
Petit, mais costaud !
Face à de nombreuses fuites sur la toile, le Japonais Suzuki n’avait plus d’autres choix que de rendre publiques les photos de sa prochaine génération de Jimny. Et à la vue de ces clichés officiels, il est fort probable que les amateurs se ruent chez leur concessionnaire pour en commander un ! Les origines du Jimny remontent à 1970, avec le petit Samuraï tout d’abord, remplacé en 1981 par le Santana. Ce n’est qu’en 1998 que sont apparus les premiers Jimny, et avec vingt ans au compteur (et plus de deux millions d’exemplaires vendus dans 194 pays !), il était grand temps de le remplacer, même s’il a encore totalisé plus de 1 500 ventes l’an passé rien que chez nous ! Le nom demeure inchangé pour ce second opus, tout comme la philosophie d’ailleurs, puisqu’il reste un petit 4x4 pur et dur mesurant à peine 3,60 m de long. Un format de puce à même de séduire une clientèle aimant les véhicules agiles et à l’aise en franchissement… mais aussi bon nombre d’habitants des villes, lassés de voir les classiques citadines approcher, voire dépasser désormais, les quatre mètres de long ! Car le Jimny, présenté ici en version fermée, est non seulement craquant avec sa bouille de Jeep en réduction, mais c’est aussi devenu un engin tendance, en adoptant un toit de couleur dissociée, idéal pour personnaliser sa voiture. Et à propos de couleur, Suzuki ose l’originalité, en ne proposant pas moins de huit teintes vives et « flashies », du plus bel effet. Les amateurs de plein-air devront en revanche patienter un peu, car il est fort probable que le Jimny soit aussi prochainement décliné en version découvrable. Malgré des airs modernes, le Jimny reste un 4x4 à l’ancienne qui reprend à son compte des recettes techniques éprouvées, puisque la caisse est fixée sur un robuste châssis échelle. La transmission intégrale est bien sûr livrée de série, et pour se sortir des pires situations l’engin dispose toujours de suspensions à lames, mais aussi d’un essieu arrière déformable. Côté moto- risation, le constructeur n’a encore rien dévoilé, mais nous avons quelques certitudes. Il n’y aura aucun diesel de disponible (d’où l’intérêt de le choisir aussi pour la ville), et plutôt que d’opter pour les modestes blocs de la Swift (3 cylindres 1.0 turbo et 4 cylindres 1.2), le Jimny devrait hériter d’un plus coupleux 1.5 l. En attendant de livrer tous ses secrets, lors du prochain Mondial de Paris où il sera dévoilé pour la première fois au grand public, Suzuki a laissé « fuiter » une photo de l’habitacle. On peut remarquer une certaine montée en gamme, accompagnée d’une mise à jour technologique, avec la présence d’un écran tactile multifonction qui servira au GPS et à l’infodivertissement. De même, sur les finitions les plus huppées, la climatisation automatique sera du voyage. Nul doute que ce nouveau Jimny, un peu seul au monde sur ce créneau, connaîtra également un immense succès commercial, surtout s’il a le bon goût de proposer ses services sous les 14 000 €, comme c’est le cas pour le modèle actuel…