Université d’été à la carte
APRÈS LA DISPERSION des manifestations, la dispersion… du PS. Hier, le premier secrétaire JeanChristophe Cambadélis a entériné l’annulation de l’université d’été des socialistes prévue fin août à Nantes (Loire-Atlantique). Le chef de file a prévu l’organisation d’« universités régionales décentralisées » en septembre dans « 5 ou 6 villes ». « Décision sage », a approuvé Manuel Valls. Selon le PS, qui voulait éviter l’image d’une université « bunkérisée », des menaces planaient sur Nantes. En ligne de mire, les zadistes de NotreDame-des-Landes (NDDL) et les opposants à la loi Travail. Un concert de lamentation a accueilli hier cette décision jugée par certains « incompréhensible », les crispations autour de NDDL et de la loi Travail ne datant pas de ce week-end. « A force d’entêtement, l’exécutif crée des machines infernales », confie le député Christian Paul, chef de file des frondeurs. Cette annulation devrait coûter 100 000 € aux caisses du PS qui, chaque année, prévoit environ 800 000 € pour organiser son université.