Achat immobilier : gare à la fiscalité locale !
LOGEMENT. Les taux très bas incitent les Français à devenir propriétaires. Mais dans certaines villes, les impôts locaux peuvent considérablement augmenter la facture.
ATTENTION AU PIÈGE. Lorsqu’on achète un logement, il faut faire attention au prix du mètre carré, au taux de crédit, aux charges, à l’entretien de l’immeuble… sans oublier les t a x e s f oncièr e e t d’ habit a t i on. Meilleurtaux.com a publié une étude, hier, sur l’impact de la fiscalité locale sur le financement d’un bien à Paris, Lille, Strasbourg, Montpellier, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille et Nice. « Nous constatons, en effectuant le calcul, que les taux fiscalité locale comprise sont clairement très au-dessus des taux du seul crédit bancaire », remarque Maël Bernier, porte-parole de Meilleurstaux.
Chiffres à l’appui
La raison est simple : si les taux sont au plus bas, la fiscalité locale, elle, est globalement en hausse. En moyenne, les impôts locaux représentent 167 € de plus par mois à acquitter selon l’étude. Leur poids varie toutefois beaucoup d’une ville à l’autre. La moins touchée est Paris. Le prix au mètre carré y est, certes, le plus élevé, mais grâce aux nombreuses entreprises qui y sont installées, la fiscalité est la plus légère des grandes métropoles. Dans la capitale, la note mensuelle s’alourdit — seulement — de 93 €.
En revanche, à Montpellier — la ville la plus chère —, il faut débour- ser 216 € par mois en plus ! Le taux de crédit passe en moyenne de 1,70 % à 4,05 %, soit presque trois mensualités s upplémentaires… Même chose à Bordeaux, où on n’emprunte pas à 1,61 %, mais à 3,35 %. Acheter dans ces villes, régulièrement citées dans le palmarès des lieux où il fait bon vivre, a un coût.