La guerre du péage d’Oléron se poursuit
ciation pour la gratuité du pont (AGPIO). Celui-ci a reconnu que les modalités de la consultation n’étaient pas correctes. Nous ne sommes pas opposés à un référendum, si celui-ci a lieu dans les formes. » L’association reste en revanche farouchement opposée à tout type de péage.
Le département défend son « écotaxe » indispensable pour l’île
« Oléron est en lien étroit et quotidien avec le proche continent. Mille personnes franchissent l’ouvrage l’hiver, hors des périodes touristiques, que ce soit pour aller travailler, parce qu’elles ne peuvent pas vivre à Oléron, ou pour consulter des médecins spécialistes sur le continent. » Le président de l’AGPIO, quand il évoque le projet de péage, parle « d’atteinte au principe de la liberté de circulation ».
Le conseil départemental, qui a décidé de se pourvoir en cassation, parle, lui, de la création d’une écotaxe indispensable pour que l’île d’Oléron puisse préserver son environnement. Il évoque aussi les dépenses liées à l’entretien de l’ouvrage.
Bien qu’aucune décision n’ait été prise, des tarifs de péage ont été évoqués : 12 € pour les véhicules à moteur en été, 6 € hors périodes estivales, 35 et 28 € pour les camions de plus de deux essieux, 2 € pour les motos. Les résidants permanents seraient exemptés de péage, les résidants secondaires paieraient 2 € par passage ou 70 € à l’année.
Le conseil départemental, privé de consultation pour instaurer un péage sur le pont de l’île d’Oléron, se pourvoit en cassation pour obtenir gain de cause.