Arsenal se cherche aussi
Sept points en championnat après quatre journées, une différence de buts de + 2 seulement, une performance décevante hier à domicile, des stars encore loin de leurs meilleurs niveaux et des supporteurs pas forcément rassurés : on ne parle pas du PSG mais d’Arsenal, et les ressemblances sont nombreuses entre les deux clubs qui s’affrontent mardi soir en Ligue des champions au Parc des Princes. Les Gunners ont souffert hier à l’Emirates Stadium face au Southampton de Claude Puel (2-1), ne s’imposant que dans les dernières minutes sur un pénalty discutable. Les Londoniens ont même été largement dominés lors des trente premières minutes et ont également concédé trois grosses occasions après la pause. « On leur a causé des problèmes en pressant haut et en jouant vite vers l’avant à la récupération du ballon. Contre eux, il faut savoir très bien garder le ballon. On a eu les opportunités pour gagner ce match mais un nul aurait été logique », analyse Claude Puel, le manageur des Saints. En face, Arsène Wenger retiendra surtout le superbe retourné acrobatique de Koscielny pour le but égalisateur, le jour de son 31e anniversaire, et le fait qu’Arsenal a fait preuve de caractère pour l’emporter à l’arraché. « On a mal débuté le match et notre jeu n’a pas toujours été très fluide, mais c’était mieux après la pause, explique Arsène Wenger. On a encore besoin de travailler pour être prêts. On est mieux, mais certains joueurs n’ont pas encore assez joué pour être au top. » C’est sûrement le meilleur moment pour jouer Arsenal, même si les Londoniens doivent aussi se dire que c’est le meilleur moment pour jouer le PSG ! « Ce sera un match exceptionnel, estime Francis Coquelin, le milieu français des Gunners. Le Parc est un stade superbe et le PSG a un effectif incroyable. Ça promet un grand match ! »