Avantages Hors-Série

Enquête. Apprendre et progresser. À chacun sa méthode !

Que vous soyez un cordon-bleu en quête de l’étoile des amateurs, ou que la cuisine reste votre bête noire le moment du dîner arrivé, il y a toujours moyen d’étendre ses connaissan­ces et de se rendre la vie plus facile…

- Par Lise Lafitte

Si le talent est un ingrédient essentiel aux fourneaux, le gène culinaire n’existe pas pour autant. On peut être une virtuose de la papillote, encore faut-il avoir appris à pianoter sur toute la gamme des techniques élémentair­es, avant de laisser sa créativité s’exprimer dans des notes plus personnell­es. La cuisine n’est pas innée, elle se nourrit de toutes les influences et, surtout, elle se transmet avec des gestes qui deviennent des acquis au fil du temps. Les nouvelles technologi­es et le succès des multiples émissions de télé ont contribué à rendre l’art de cuisiner accessible à tous les publics, chacun à son niveau.

Des recettes de mères en filles

Pendant longtemps, la cuisine a été une affaire de femmes et de formules secrètes notées dans un cahier à petits carreaux. Héritage naturel, les recettes restaient en famille et la transmissi­on passait avant tout oralement, comme une histoire racontée au coin du feu. Une complicité féminine de gestes partagés et un apprentiss­age pratique permettant d’acquérir une maîtrise culinaire, ressemblan­t presque à une qualité féminine indispensa­ble à cultiver…

On rend les tabliers !

Une tradition qui a fait un four, dans les années 1970, chez les féministes qui n’avaient plus une minute à perdre au milieu de ces casseroles du patriarcat. Petite sociologie du rôti, la cuisine est devenue un symbole dans cette lutte à couteaux tirés, et l’apparition d’innovation­s modernes, plats préparés à réchauffer au micro-ondes en tête, a été perçue comme un moyen supplément­aire de libérer la femme du foyer. La cuisine est devenue le lieu des débats, des ébats parfois. Quant aux repas, les recettes d’antan ont temporaire­ment été mises au placard

L’effet Top chef

Au moins 1 Français sur 10 a déjà suivi un cours de cuisine, selon une étude BVA de 2017. Des émissions comme « Top Chef », « MasterChef », « le Meilleur Pâtissier »… ont contribué à popularise­r la cuisine et à réunir toutes les génération­s avec appétit derrière le petit écran. « On a observé un pic de fréquentat­ions des cours après les premières diffusions de ces programmes, explique Vincent Guerlais, maître pâtissier chocolatie­r à Nantes. Une médiatisat­ion de notre métier qui a apporté une motivation nouvelle chez les personnes désirant apprendre des techniques spécifique­s. »

Cours sur mesure

Que vous soyez débutante ou confirmée, vous trouverez facilement des ateliers aux thématique­s variées à côté de chez vous. « Un cours de cuisine n’est pas un simple passe-temps, explique Ôna Maiocco, spécialist­e de la cuisine bio et végétale qui propose des stages végétarien­s à Paris. Il devient un art de vivre et un engagement. J’ai souvent des couples qui s’inscrivent ensemble comme une envie de changer

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