Machines à écrire et à réfléchir
À l’heure du tout-informatique, l’association Usinette et la Bpi ont proposé en juin dernier un atelier low-tech dont les participants ont fabriqué en trois heures un fanzine tapé à la machine. L’objectif ? Imprimer des textes sans électricité, faire parler sa spontanéité, et se laisser bercer par le bruit des touches… Bertrand
40 ans, informaticien
J’ai découvert cet atelier sur Internet car je m’intéresse aux low-tech. La machine donne un cadre agréable à la rédaction et y ajoute une dimension plus formelle que l’écriture manuelle. En même temps, à l’image du fanzine que nous avons créé en trois heures, la machine permet d’enregistrer facilement un moment de vie, ce qui est assez grisant.
Jeanne
21 ans, étudiante
J’ai découvert cette activité en passant devant l’atelier. Je n’avais jamais essayé de taper à la machine et ça s’est avéré à la fois ludique et enrichissant. Le fait d’être devant une page blanche et de devoir s’exprimer était également un défi excitant.
Thibaut
23 ans, étudiant
J’ai entendu des bruits de machine à écrire dans la bibliothèque, alors je suis venu voir. Taper à la machine est moins facile que taper à l’ordinateur, il faudrait plus de temps pour en prendre l’habitude. D’ailleurs, comme il me paraissait difficile de rédiger spontanément à la machine, j’ai écrit mon texte à la main avant de le recopier à la machine… c’était tout de même très stimulant.
François-dimitri
42 ans, agent de développement social
Cet atelier m’a permis de découvrir différents modèles de machines : Underwood 319, Hermès Baby… Il m’a aussi fait revivre les débuts de ma vie professionnelle, quand je dactylographiais des textes en tant que secrétaire. Ça m’a donné envie d’acquérir une machine. Un ordinateur est complexe et peut être frustrant ; ici la conscience est libre, le texte est un vrai reflet de soi-même. Ça vaut le coup d’y revenir de temps à autre !