Cheval Magazine

Michel Ismalun nous décrypte ses ajustement­s

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C’était impossible de recréer ce parcours à l’identique vu l’immensité du terrain. J’ai néanmoins essayé de garder les mêmes succession­s de profils et les mêmes combinaiso­ns.

• Pour les 1-2-3 qui étaient en lignes, j’ai mis 29 mètres, c’est-àdire 7 foulées, à la suite oxer-vertical avec une distance de 5 (alors qu’il y en avait 6 soit 22 m 10 sur le plan initial).

• Je n’ai pas mis de rivière, je l’ai remplacée par un oxer sur un bidet, suivi également d’un double à 6 foulées, 25 m 70, double vertical-oxer, à l’identique du grand parcours.

• Ensuite, il était impossible de mettre la ligne face au double évidemment, donc j’ai laissé le bidet qui nous a emmenés à main droite sur une longue distance sur le même triple, oxer une foulée vertical, deux foulées oxer, 7 m 90 – 11 m 30. Ce sont des distances normales.

• Ensuite, j’ai dû improviser parce qu’il y avait quelques lignes pour finir. J’ai mis une ligne vertical-oxer et une ligne oxer-vertical pour essayer de donner un peu de variété, la ligne initiale était une ligne verticale-oxer. La première fait 29 m 80, soit 7 foulées normales, la 2e fait 26 m 10 soit 6 foulées normales en fin de parcours.

• Au lieu de faire une deuxième manche, j’ai fait un barrage qui commence par le 10 à l’envers, le 1, le 2, le 3, puis trois quarts de tour vers l’avant pour aller chercher le 4 qui est le bidet, puis le double, nouveau rollhead sur la gauche pour suivre sur le 6, arrivé à l’autre bidet sur vertical, enfin le dernier élément du triple, le 7c pour offrir aux cavaliers une grande galopade.

C’est une adaptation très libre, mais inspirée du parcours initial qui reprend les mêmes mouvements aux mêmes niveaux.

Il s’agit de l’un des plus grands terrains en herbe de la planète situé sur une immense propriété de près de 243 hectares.

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