217 oiseaux au tableau
Entre deux groupes d’oies d’Égypte, c’est au tour des barges et d’une multitude de bécasseaux et d’autres limicoles d’entrer en scène et de se mêler aux anatidés. Les semiautomatiques répondant aux superposés, la canonnade est bien évidemment à la hauteur. Elle ne s’interrompra qu’en fin de partie. Avec plus ou moins de succès, il faut dire qu’ils vont parfois les chercher très très haut, les tireurs réussissent les uns après les autres néanmoins de très beaux coups de fusil. 9h15. Des milliers d’oiseaux sont passés et chacun leur tour, les chasseurs regagnent désormais la berge. Les pisteurs poussent devant eux des bassines bondées. Le tableau promet d’être conséquent. 9h45. Il l’est : 217 oiseaux le composent parmi lesquels 3 oies d’Égypte, 50 sarcelles, 6 pilets… dont une partie va faire la joie des populations nomades venues contempler le spectacle. Le reste sera transporté au camp pour y être apprêté avec raffinement. Alors certes, chaque passée du soir va différer de celle du matin et celle de la veille du lendemain. Chacune n’occasionnant pas à chaque fois un tableau similaire et nous n’allons pas ici vous conter douze passées. Cela serait fastidieux. Mais n’est-ce pas aussi cela la chasse ? Qui plus est celle des migrateurs ?