Affaire Élisa Pilarski : accusés à tort
On ne saurait passer sous silence la tragique affaire Élisa Pilarski, du nom de la jeune femme décédée en forêt de Retz le 16 novembre 2019 à la suite de morsures de chien. Ce drame a entretenu un climat nauséabond, voire de haine, sans précédent à l’encontre des veneurs immédiatement mis en cause par leurs opposants. Ne reculant devant aucune outrance, des militants animalistes appuyés par des personnalités médiatiques engagées pour la « cause animale », n’ont pas hésité à désigner publiquement les chiens de l’équipage qui chassait le même jour dans cette forêt comme responsables de ce tragique décès et, par là, les veneurs qui les menaient. Quiconque a côtoyé des chiens de chasse à courre sait parfaitement qu’ils sont pacifiques et obéissants. La Société de Vènerie a réitéré sa pleine confiance en la Justice et observé, malgré des accusations indignes, la réserve que la décence imposait. Les médias, soucieux de vérité, tendent d’ailleurs aujourd’hui à mettre l’équipage hors de cause. Soyez assurés que, lorsque les résultats de l’enquête auront définitivement disculpé les chiens de vènerie, les insultes, les propos diffamatoires et les accusations de meurtre dont les veneurs ont été l’objet ne resteront pas sans conséquence. La Société de Vènerie se réserve le droit, avec le concours de la Fnc, d’y donner les suites judiciaires et pénales opportunes.