Cosmopolitan (France)

LE STRESS DU MAILLOT? CONNAIS PAS!

Autobronza­nt, talons, conseils d’une copine… Comment ne pas fipper en achetant son maillot de bain.

- Par Élise Comte et Pénélope Weber

J’y vais en sortant de chez le coiffeur. Avec un brushing parfait, j’ai plus confiance en moi. Et si mes cuisses toutes blanches me désolent, il suffit que je jette un coup d’oeil à mes cheveux parfaiteme­nt bouclés pour les oublier. Zora, 29 ans Je vais au rayon maillot en début de saison quand ils ont toutes les tailles, un jour où j’ai minimum une heure devant moi. Je porte une tenue facile à enlever : un tee-shirt, un bas souple et des ballerines. Je m’attache les cheveux. Sur place, je prends un 40 et un 42 dans trois modèles. Un uni, deux fantaisie. Pour ne pas avoir à appeler la vendeuse dix fois. Puis j’essaie. Quand rien ne me plaît ou ne me va, je repars direct, c’est que ce n’est pas mon jour. Si j’hésite, c’est bon signe. Je poursuis jusqu’à trouver un truc acceptable en me disant que si ce maillot me va dans cet environnem­ent hostile, sur la plage sous le soleil, je serai canon. Magalie, 30 ans Il y a deux ans, j’ai squatté une cabine et essayé toutes les formes disponible­s : slip échancré ou plus cou- vrant, shorty, brassière, trikini… Ça m’a pris un temps fou ce jour-là mais depuis, je sais ce qui me va – pushup et taille basse – et je m’y tiens. Aurélie, 26 ans Je choisis un basique noir parmi les moins chers. Dès que je me sens confortabl­e, j’adopte. Sans me demander si ça me va vraiment ou pas. Je ne me prends pas la tête. Si je me suis trompée, c’est 49 euros fichus en l’air, c’est stupide mais c’est pas la fin du monde non plus. Tessa, 32 ans Mon mec m’accompagne. Si je focalise sur mes fesses, lui, il adore mes formes. Il suffit qu’il passe la tête dans la cabine pour que son sourire et son regard plein de désir me redonnent confiance. En quelques secondes, je me sens hyper sexy en bikini. Amélie, 27 ans

Mon plus beau maillot, je l’ai acheté en solde à Marseille en septembre. Je ne me casse pas la tête avant de partir. J’en emporte un vieux, je commence les vacances avec et si j’en trouve un mieux sur place, je prends. Un mieux, pour moi, ça veut dire un classique marron, rouge ou noir que je vais garder plusieurs années. Marjorie, 34 ans J’y vais seule. Face-à-face avec mon corps, je gère, mais je ne suis pas encore prête pour le regard des autres. On verra ça sur la plage, dans deux mois. Audrey, 26 ans J’essaie au-dessus d’un collant et d’un tee-shirt moulant, comme ça, je ne vois pas mes rondeurs, mais je vois si la taille est bonne. Marie, 26 ans La veille de l’essayage, je mets de l’autobronza­nt irisé de la tête aux pieds. Oubliée, la peau blanchâtre de l’hiver, le jour J, je suis aussi bronzée qu’après un après-midi au soleil et les petites paillettes me font oublier la cellulite. Caro, 32 ans J’évite certaines couleurs et certains imprimés. Le blanc qui vieillit mal et est souvent transparen­t une fois mouillé. Le doré qui pourrait me faire marrer dans la cabine mais que je ne suis pas sûre d’assumer sur un terrain de volley. L’imprimé léopard car ma mère a déjà donné pour plusieurs génération­s. En fait, ça laisse pas mal de choix quand même. Karin, 36 ans Les maillots sont en boutique dès le mois de mars, mais j’attends l’été pour y aller. Parce que passer directemen­t de la doudoune au bikini, c’est trop trash. En juin, j’ai au moins repris l’habitude de voir mes jambes et mes bras nus. Fadela, 30 ans Je m’imagine en vacances. Aucun maillot ne peut être top dans une cabine d’essayage éclairée au néon, avec moins d’un mètre de recul face au miroir. En me projetant sur la plage de Mimizan, déjà, c’est beaucoup mieux. Clémentine, 28 ans

Je franchis la porte du magasin uniquement si je suis parfaiteme­nt épilée. C’est le minimum pour afronter le miroir.

Jade, 25 ans

Je décide ce que je veux avant. Unepièce ou deux- pièces. Uni ou imprimé. Culotte normale ou avec lacets… Je me fixe un budget et je m’y tiens. Ça limite le nombre de modèles, du coup si je tombe sur le bon numéro, je saute dessus et je ne me demande pas pendant quatre plombes si je suis sexy, moche, top. Une fois bronzée, ça le fera ! Vanessa, 29 ans J’essaie un max de modèles. Tans pis pour le regard noir de la vendeuse quand elle me voit avec la moitié de la collection sous le bras. En ayant autant de choix, j’oublie vite les pièces qui ne me vont pas et je suis sûre d’en trouver une qui me plaît. Tiphany, 25 ans Pour être franche, je ne porte pas de maillot. Depuis trois ans, je vais dans un camp de naturistes au Cap d’Agde. Je suis débarrassé­e du stress et de tout le reste. Cécile, 29 ans Il faut choisir le bon moment : jamais avant que la boutique ferme, jamais le samedi après-midi quand c’est blindé de monde et surtout pas après un déj copieux qui laisse le ventre tout rond. Pour moi, le top, c’est le matin, après la livraison : les rayons sont bien rangés, chaque taille est disponible et j’ai tout mon temps. Jia-Li, 31 ans Je pars en vacances avec le maillot de l’année passée… et j’attends d’être un peu bronzée et plus relax pour en acheter un nouveau sur place. Nathalie, 28 ans Avant de me retrouver en cabine, je bosse le sujet. Les semaines précédente­s, je repère ce qui est à la mode, j’épingle sur Pinterest les modèles qui me plaisent et parmi tout ça, je retiens les formes qui me correspond­ent le mieux. Une fois dans la boutique, je sais déjà ce que je veux. Alexia, 29 ans J’y vais avec ma meilleure amie. Elle est honnête avec moi, si elle me dit « il te fait de grosses fesses », je lui fais confiance, ce n’est pas pour me vexer, au contraire, c’est pour que je choisisse le maillot parfait et que je sois au top sur la plage. Coralie, 24 ans Sur la plage, je ne me balade jamais sans paréo. Alors dans la cabine, je fais pareil : je noue un grand foulard autour de mes hanches et j’oublie mes cuisses un peu rondes. Alexandra, 31 ans Coupe adaptée à ma morpho, matière impec, bretelles amovibles… j’ai trouvé le deux-pièces idéal il y a trois ans. Et comme la boutique le propose chaque année, je le rachète en changeant juste la couleur pour ne pas me lasser. Delphine, 33 ans Je garde mes talons : ça affine les jambes comme rien d’autre… Abigaëlle, 32 ans Je demande d’abord si les achats sont remboursab­les. Quand c’est possible, j’achète quelques maillots et je les essaie tranquille­ment chez moi. Je fais mon choix sans stress puis je rapporte les modèles qui ne me vont pas à la boutique. Lucida, 30 ans Je vais dans les grands magasins : à l’espace lingerie, les cabines ont parfois un éclairage réglable. Avec la lumière tamisée, j’ai

Un jour j’ai acheté le maillot de bain parfait, depuis, tous les ans, je le copie. C’est un bikini avec triangles et petits noeuds facile à faire. Et s’il ne me va pas, je recommence. Anne Caroline, 32 ans on donne notre avis, on négocie les prix ou les échanges… À la fin, on a passé un bon moment, et on repart avec un nouveau bikini. Adeline, 24 ans J’essaie d’abord le haut, en gardant mon jean. Puis je remets mon tee-shirt et j’essaie le bas. C’est plus agréable que de me déshabille­r entièremen­t et je suis moins mal à l’aise si quelqu’un ouvre le rideau. Sonia, 25 ans Maintenant je zappe l’épreuve de la cabine en commandant sur internet. Le choix est immense et je suis plus cool chez moi que dans une boutique surpeuplée. En trois clics, je checke ma taille en suivant le guide, je remplis mon panier et deux jours après, j’essaie ma commande tranquille­ment. Karène, 29 ans Depuis que je fais de la natation, je suis en maillot deux fois par semaine. Alors me voir une fois de plus pour en acheter un nouveau pour la plage, ça n’a aucune importance. Et surtout, je suis gaulée maintenant… Bianca, 25 ans un moment compliqué, pas la peine d’en rajouter. J’y vais un jour où j’ai la pêche. Jessy, 28 ans

l’air moins pâle et je vois moins les deux kilos pris pendant l’hiver. Carole, 34 ans Mon shopping, je le fais avec trois ou quatre copines, chez l’une d’entre nous. On apporte nos anciens maillots, on multiplie les essayages, on défile pour les autres, Pas question d’essayer quoi que ce soit si j’ai mal dormi la veille ou si j’ai un bouton sur le nez. C’est déjà Pendant des années, j’ai complexé sur mes petits bourrelets. Mais depuis que le une- pièce est revenu à la mode, je ne me prends plus la tête : je le choisis avec un joli décolleté et je me sens hyper sexy. Fatia, 28 ans Je fais quelques pas, je me retourne, j’ondule du bassin, encore quelques pas… Je ne reste jamais immobile face au miroir, c’est la meilleure façon de ne pas bloquer sur un défaut. Nadhari, 24 ans Quand j’hésite entre deux tailles, je commence toujours par essayer la plus grande, comme ça, si elle me va, inutile d’essayer celle qui me boudine. Et si elle est trop grande, ça fait toujours plaisir ! Rebecca, 30 ans Dès que les maillots se pointent dans les rayons, je me précipite. Si je commence à réfléchir, je suis fichue, alors je ne me pose pas de questions, je passe quelques deuxpièces et je prends celui qui me va le mieux. Carine, 28 ans

On passe un bon moment qui nous fait oublier nos petits défauts. Et comme on est bienveilla­ntes les unes avec les autres, on se dit vraiment si ça nous va ou pas. Bénédicte, 34 ans Je suis la reine du crochet et j’adore faire ma meuf sur la plage. Rien ne me fait peur. Même si le résultat est parfois surprenant, ça m’éclate de me balader avec mon maillot style Ibiza unique. Donc zéro stress. Cornelia, 27 ans J’ai une copine qui organise des ventes de maillots de bain façon réunion Tupperware. J’écoute les conseils de la vendeuse. Des filles en maillot de bain, elle en voit toute la journée alors elle doit avoir l’oeil… Betty, 24 ans l

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