Cosmopolitan (France)

Avec la rencontre

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En amour, je fais tout à l’envers. À 17 ans, je m’installe avec un garçon quasiment de mon âge dans un studio qui appartient à sa grand-mère. Huit ans à faire comme nos parents. Jusqu’à ce qu’on explose tous les deux. Ce qui est plutôt sain. Et à 25 ans, je me retrouve célib à l’âge où mes copines s’installent en couple. Les deux premières années, je fuis les dîners de copains qui veulent caser leur pote qui sort d’une dépression ou de trois ans passés au centre spatial de Kourou en Guyane : « Tu verras, il est très sociable. » Mais la solitude me pèse. Des hommes, j’en ai vu passer, mais pas un à qui j’ai eu envie de dire de rester. « Attends le bon. » « Tu peux le rencontrer partout, même en descendant la poubelle… » Stop ! Je veux qu’on arrête de me casser les pieds. Je veux un mec, le bon, l’Élu ! Mollo : Célibatair­e, ce n’est pas la fin du monde. C’est même pas si mal. Je le comprends le week-end où ma soeur me laisse ses deux enfants. Depuis trois ans, mes week-ends sont des perspectiv­es infinies qui peuvent aller dans toutes les directions. Alors qu’avec un mec, pire des enfants, les samedi-dimanche sont ponctués de « On fait quoi ? ». Moi, le dimanche, j’éprouve cette sorte d’ennui flot-

tant, délivré de toute contrainte.

c’est tellement bon. Léa, 27 ans

Et

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