Mais c’est quoi, ce job ?
Quésako? Moyennant finances, un pro de la drague se fait passer pour vous sur les sites de rencontres et tente de décrocher à votre place le ou les rencarts de vos rêves. Ça vient d’où? Des États-Unis. Là-bas, depuis 2009, les « virtual dating assistants » tapent sur leurs claviers à votre place. Le concept a débarqué en France en 2011. Deux agences spécialisées dans la drague assistée se divisent le marché des six millions de célibataires connectés. On compterait une vingtaine de dating assistants professionnels dans l’Hexagone contre une centaine rien qu’à New York. Qui est le dating assistant? C’est vous, c’est moi, la dame de la poste et même le percepteur des impôts pour peu qu’il ou elle soit un as de la drague en ligne et un coach dans l’âme. Une culture générale à toute épreuve, une bonne orthographe et un vrai savoirfaire de séducteur sont ses principales qualités. À quoi il sert? À gagner du temps et de l’énergie. Capable de vous cerner en deux minutes et de vous dénicher la perle rare en moins de trois, il sait vous mettre en valeur qui que vous soyez, quoi que vous fassiez. Grâce à lui, on dit adieu aux soirées devant l’écran, à enchaîner les discussions stériles et râteaux en tout genre. Combien ça coûte? Un bras ! Le Gentil Organisateur de vos rencontres est gourmand. Comptez 240 € pour deux rendez-vous décrochés et 480 € pour cinq. Hors forfait, ce sera 16 € l’heure. Où le trouver? Deux entreprises règnent sur ce petit milieu : netdatingassistant.com et frenchdatingassistant.com.